Nouveau Quentin Tarantino, sur les traces de Sergio Leone, ou bête rumeur?

Où John Gray n’est pas James Gray mais c’est tout comme, le Tea Party a désormais sa gazette, Tarantino s’apprêterait à tourner un western spaghetti, et Dan Snaith alias Caribou s’appelle aussi Daphni, maintenant…

Deux frères, adolescents à problèmes issus de la classe ouvrière du Brooklyn de 1975, habitant avec un père violent et une mère un peu éteinte, décident de monter un hold-up afin de pouvoir se payer des tickets pour aller voir les Rolling Stones en concert. C’est White Irish Drinkers, cela ressemble à du James Gray mais c’est signé John Gray, quasi homonyme au réalisateur de We Own The Night, Little Odessa et Two Lovers mais quant à lui plutôt habitué aux téléfilms et aux séries télévisées. Cela fait dix ans qu’il portait ce projet en lui, partiellement autobiographique et nettement moins mainstream que ses habituels scénarios. Il l’a tourné en 17 jours pour un peu moins de 600.000 dollars et visiblement, depuis, tout le monde est content. Y compris le public!

http://trailers.apple.com/trailers/independent/whiteirishdrinkers/

Prolos de droite, libertariens, vous qui pensez que Barack Obama est un extraterrestre socialiste musulman, vous qui n’avez pas capté que Sarah Palin était l’Antéchrist qui allait tout péter en 2012, voici votre feuille de choux : le Tea Party Review Magazine, toute nouvelle gazette lancée comme son nom l’indique en soutien au mouvement réactionnaire américain du même nom, certes un peu moins crétin que ce que les médias européens nous en montrent. La preuve, ils savent même écrire, lire et publier des revues… Et avec plus de textes que dans Soldier of Fortune!

http://www.teapartyreview.com/

Tout cela reste évidemment à prendre avec beaucoup de pincettes et en attente de confirmation mais selon diverses rumeurs tenaces, Quentin Tarantino s’apprêterait à s’attaquer à un nouveau film. Ce serait cette fois un western spaghetti, tourné entre l’Espagne et l’Italie, avec une brochettes d’acteurs vétérans (Franco Nero, Keith Carradine, Treat Williams…) ainsi que le désormais formidable Christoph Waltz, il est vrai à peu près la seule chose à sauver d’Inglorious Basterds.

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/archives/italian_actor_franco_nero_says_hes_making_a_spaghetti_western_with_quentin

Après Manitoba et Caribou, voici Daphni. Dan Snaith, l’une des grandes stars indie de l’an dernier, continue donc de multiplier les pseudonymes mais ne change toutefois pas de genre musical, cette fois-ci, continuant d’explorer le filon qui l’a rendu à moitié riche et à moitié célèbre grâce à son album Swim: celui d’une dance music intello et nerd, lorgnant toujours vers le catalogue du label allemand Kompakt sans toutefois forcément en atteindre la souplesse et la mystique. Un peu raide, donc. Mais non sans intérêt.

http://www.the-drone.com/magazine/daphni-ye-ye/

Serge Coosemans

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