Evil Empire…

© Frederic Pauwels

Empire of the sun inonde le Marquee de sa kitscherie pop. Ou quand Rock Werchter se transforme en carnaval rétro-futuriste.

Alors que Florence and the machine fait un carton sous le Marquee -même ceux qui n’aiment pas son disque sont apparemment tombés sous le charme de la Londonienne -, les deux Ting Tings sont laborieusement à l’oeuvre sur la Main Stage. Il est 19 heures et franchement, même avec beaucoup de bonne volonté, on ne sait pas trop où aller se poser.

Dans la foulée, c’est au tour de Pink et d’Empire of the sun, vous parlez d’un cadeau. Autant on adorait le premier album George Harrisonesque de The Sleepy Jackson, le groupe précédent de Luke Steele et son nom inspiré par l’un de ses anciens batteurs, narcoleptique, autant on n’adhère pas aux kitscheries cosmiques de l’Australien un peu vite présenté comme le MGMT des antipodes.

Empire of the sun, c’est du funk discoïde fluo, de la pop de science fiction. Au secours. Heureusement, il y a les déguisements délirants rétro futuristes, le maquillage outrancier, les quatre danseuses qui jouent de la air guitar et se déguisent en on ne sait pas trop quoi. Au moins, ça a le mérite d’être rigolo. D’ailleurs, l’ambiance monte d’un cran. Les brutes de Rammstein ne manqueront pas de faire grimper la température.

Julien Broquet à Werchter

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