Critique | Musique

Ellery Eskelin/Andrea Parkins/Jim Black – One Great Day…

JAZZ | De l’accordéon et des samplers d’Andrea Parkins, du saxophone ténor du leader, une fusion des contraires: rythm’n’blues, hard bop, free jazz culminant dans un son prenant sa source chez les saxophonistes « greasy » du Texas des années 50.

ELLERY ESKELIN/ANDREA PARKINS/JIM BLACK, ONE GREAT DAY…, HATOLOGY 691 (HARMONIA MUNDI). *****

JAZZ | De l’accordéon et des samplers (utilisant notamment des titres pop méconnaissables) d’Andrea Parkins, du saxophone ténor du leader, une fusion des contraires: rythm’n’blues, hard bop, free jazz culminant dans un son prenant sa source chez les saxophonistes « greasy » (Gene Ammons) du Texas des années 50, et des rythmes free, jazz et rock de la batterie d’un Jim Black au sommet de son art, est né en 1996 l’un des albums les plus originaux de ces 15 dernières années et le meilleur jamais enregistré par ce trio atypique. L’hétérogénéité du matériel autant que l’impureté de ses sources ont, paradoxalement, enfanté une musique physique, énergisante et décalée qui plut aux amateurs de rock et de jazz aventureux, un peu à la manière dont John Zorn, à la même époque (le milieu des années 90) et pour un temps, avait su fédérer des publics venus d’horizons musicaux très différents. Cette « fusion » a vécu, mais le meilleur de sa production n’a rien perdu de sa valeur ni de son intérêt, comme le démontre cette réédition hautement recommandée.

Ph.E.

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