Critique

The Housemaid

© DR

Avec The Housemaid, le réalisateur coréen Im Sang-soo signe un thriller virtuose. Remake d’un classique du cinéma coréen des années 60, et vénéneux tableau de classes, The Housemaid est aussi une fable au suspense glacial et sensuel.

Remake d’un classique du cinéma coréen des années 60, The Housemaid voit Im Sang-soo, réalisateur entre autres du sidérant The President’s Last Bang, s’aventurer du côté du thriller érotique, envisagé à sa façon cependant.

Soit l’histoire d’Euny, jeune femme un brin naïve engagée comme aide-gouvernante par une famille de grands bourgeois, et que le maître de maison, Hoon, ne tarde pas à prendre pour maîtresse. Pour déclencher, ce faisant, une série d’événements qui vont, insensiblement, lézarder le vernis semblant recouvrir toute chose.

Serti dans un écrin stylisé, The Housemaid adopte les contours d’un suspense glacial et sensuel à la fois, doublé d’une fable vénéneuse sur les rapports de classe. Evoquant par endroits un Chabrol à la mode coréenne, Im Sang-soo signe un thriller virtuose et raffiné, dispensant un trouble allant crescendo, pour culminer dans un final proprement étourdissant. Eminemment délectable.

The Housemaid, thriller de Im Sang-soo, avec Jeon Do-youn, Lee Jung-jae, Youn Yuh-jung. 1h47.

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Jean-François Pluijgers

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