The Pacific

Si on faisait un croquis de ce qu’est la vie en enfer, on le dessinerait à partir d’une photo de la bataille de Peleliu », assure Tom Hanks, coproducteur de The Pacific -aux côtés de Steven Spielberg, avec qui il était déjà responsable de Band of brothers.

Ce jeudi 15/04 à 21.10 sur BE 1

UNE SERIE HBO, CREEE PAR TOM HANKS ET STEVEN SPIELBERG. AVEC JAMES BADGE DALE, JON SEDA, JOSEPH MAZZELLO.

Les compères, fascinés par une guerre à laquelle ont pris part leurs aïeux, se confient dans un making of réalisé par Fabrice Du Welz (le réalisateur de Vinyan, il y a du beau monde à Be TV), qui précède la diffusion du premier épisode de la série. Un En attendant… particulièrement instructif, qui démontre que cette production HBO n’a pas volé son titre de minisérie au budget le plus pharaonique de l’Histoire. Un tournage intense, précédé d’une préparation militaire plutôt trash, des effets spéciaux colossaux, un souci du détail proprement hallucinant…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

The Pacific est peut-être bien la production télévisuelle la plus ambitieuse qu’il nous ait été donné de voir. D’autant que ses auteurs ont tout mis en oeuvre pour que les scènes filmées collent au plus près aux témoignages de vétérans et aux mémoires d’anciens marines potassés pour mener à bien cette oeuvre titanesque. Rien n’y a été laissé au hasard, et certainement pas son générique, séquence visuellement très réussie où le tracé au fusain de portraits des soldats prend vie pour les rejoindre sur le champ de bataille, et à la musique martiale déchirante -toute la B.O. de la série est signée Hans Zimmer.

SANG SUR LES BOTTES

The Pacific aligne les grands noms, mais devant la caméra elle préfère mettre des acteurs à peu près inconnus au bataillon, dont l’anonymat permet l’identification du téléspectateur et lui procure le sentiment de naviguer à vue (tandis qu’on sait bien qu’on ne sacrifie pas tout de suite une tête célèbre). Ce sont de jeunes soldats semblables à tous les autres, emblématiques de leur génération, qui s’en vont donc mettre la pâtée aux japonais à l’hiver 1941, peu après le carnage de Pearl Harbor.

Des gamins à peine majeurs à qui l’on offre comme cadeau de Noël du sang sur les bottes et l’exaltation de servir leur pays. Une chronique de la guerre ordinaire -dans tout ce qu’elle a de sale et d’absurde- qui s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle.

Myriam Leroy

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content