Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec

Présenté en avant-première mondiale et dans l’ambiance qu’on devine au BIFFF bruxellois, Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec donnera plus de plaisir aux amateurs de cinéma d’action mâtiné de fantastique qu’aux admirateurs de la (magnifique) bande dessinée.

De Luc Besson. Avec Louise Bourgoin, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche.

Campée avec gouaille et détermination par une Louise Bourgoin tout de même assez loin du rôle, l’héroïne de Tardi s’y voit confrontée, dans le Paris du début des années 1910, à un ptérodactyle puis à une bande de momies (littéralement) en folies. Des seconds rôles bien croqués ajoutent au spectacle mené à vive allure et par endroit bien divertissant.

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Mais manquent le sens du mystère et de l’étrange, la poésie urbaine, propres à l’oeuvre originale. Reste une tranche de cinoche à vocation populaire, rappelant irrésistiblement Indiana Jones dans sa première partie et Night At The Museum dans la seconde. Pas certain que Tardi apprécie…

L.D.

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