Critique

Rendez-vous à Kiruna

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Révélée il y a quatre ans par Les grandes personnes, Anna Novion retrouve le chemin du nord avec Rendez-vous à Kiruna.

Le film envoie Ernest (Jean-Pierre Darroussin, impeccable), un architecte débordé, en Laponie, afin d’y identifier le corps d’un fils qu’il n’avait jamais (re)connu. Bien balisé a priori, l’itinéraire du road-movie va dévier sensiblement lorsqu’il décide d’embarquer Magnus (Anastasios Soulis), un jeune auto-stoppeur -la première d’une série de rencontres qui vont amener cet homme méfiant, voire indifférent aux autres, à quelque peu baisser sa garde. Si le thème du voyage à la découverte de soi est classique, le ton adopté par Anna Novion est singulier, qui oscille entre la tendresse et une mélancolie assortie d’une drôlerie paradoxale -on songe par endroits à l’esprit laconique des films d’un Aki Kaurismäki. Modeste dans la manière, le résultat témoigne d’une belle sensibilité, pour un film dont le charme opère tout en nuances délicates. A voir.

DRAME D’ANNA NOVION. AVEC JEAN-PIERRE DARROUSSIN, ANASTASIOS SOULIS, CLAES LJUNGMARK. 1H37. SORTIE: 12/06.

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