Critique | Musique

UV Race – Racism

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ROCK | « On est apparemment trop chill pour les punks, trop arty pour le garage folk et trop bêtes pour l’indie », rigolait dans une interview son guitariste Al Montfort.

UV RACE, RACISM, DISTRIBUÉ PAR IN THE RED. ****

ROCK | « On est apparemment trop chill pour les punks, trop arty pour le garage folk et trop bêtes pour l’indie », rigolait dans une interview son guitariste Al Montfort. Avec les nerveux Eddie Current Supression Ring, Total Control et dans une moindre mesure Royal Headache, UV Race n’en est pas moins l’un des groupes les plus excitants de la scène underground australienne actuelle. Cinq ans après la sortie de sa première cassette et une grosse année depuis l’incroyable et imparable Homo, les mecs de Melbourne balancent une nouvelle mine. La bande à Marcus Rechsteiner qui chante/parle à la Eddie Argos d’Art Brut revendique l’influence des Ramones et des New York Dolls, peut avoir un côté Germs/ Cramps, évoque souvent Jonathan Richman et les Modern Lovers et fait dans une pop glam punk de garage qui s’écoute en squat et se fredonne une savonnette à la main. Rock’n’roll dans le son et l’esprit, mélodieux et fendard, pimenté de sax, de clavier et d’harmonica, Racism parle de faire sauter les vies trop rangées (Life Park), de jeunes délinquants qui tombent amoureux dans des bureaux de police (Bad Eggs) et de relations purement sexuelles (Sophie Says). Alors, une petite séance d’UV?

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