Critique

Requiem for a Dream

© Plug RTL
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Une plongée troublante dans le cercle vicieux de la dope que Darren Aronofsky restitue parfaitement. Un chef-d’oeuvre impérissable.

DRAME DE DARREN ARONOFSKY. AVEC JARED LETO, ELLEN BURSTYN, JENNIFER CONNELLY. 2000. ****
Ce samedi 20 octobre à 20h00 sur Plug RTL.

On le disait difficile à transposer à l’écran. Le célèbre roman de Hubert Selby, Jr. Last Exit To Brooklyn n’en devient pas moins un grand film sous la direction de Darren Aronofsky. Le jeune réalisateur, qui s’était révélé avec le brillant et mystérieux Pi, nous plonge avec force dans l’univers de jeunes junkies qui s’inventent des paradis artificiels sur fond de réalité sordide et décevante. La trop rare Jennifer Connelly est magnifique dans un des rôles principaux, et on remarque dans l’autre le comédien et rockeur Jared Leto, que Jaco Van Dormael choisira plus tard pour incarner le héros de son futuriste Mr. Nobody.

Si l’interprétation est intense, saisissante, la réalisation atteint des sommets. Aronofsky signant sans doute son meilleur film, lui qui s’égarera ensuite dans The Fountain avant de retrouver l’excellence pour The Wrestler avec Mickey Rourke et Black Swan avec Natalie Portman. Deux films où s’exprime aussi un peu de cette douleur existentielle que travaille en images captivantes un Requiem for a Dream à voir et à revoir avec la même profonde et déchirante émotion. Une expérience cinématographique et humaine inoubliable, par un artiste au sommet de son inspiration.

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