Lézarts urbains fait la fête au hip hop

Les Sages Poètes de la Rue © ArnooO!
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Concerts, danse, documentaires, débats… C’est la culture hip hop au sens large qui est à l’honneur du 12 au 29 mars pendant le festival Lézarts urbains qui a lieu du Botanique à Bozar, en passant par l’Aventure.

La culture hip hop dans tous les sens et sous toutes ses formes, ce sera à Bruxelles pendant 15 jours, du 12 au 29 mars. Aux commandes de l’événement, Lézarts urbains -qui d’autre? Vaille que vaille, la structure bruxelloise s’accroche à l’idée d’une expression hip hop qui passe certes par le rap, mais pas uniquement. C’est ce que démontrera à nouveau le festival programmé dans plusieurs endroits stratégiques de la capitale, du Botanique au Bozar en passant par le cinéma Aventure. Au menu donc, des concerts, mais aussi de la danse, des documentaires, des débats…

Jusqu’ici, Lézarts urbains prenait soin de distinguer chaque discipline: en gros, le rap d’un côté, la danse de l’autre. Pour la première fois, les deux branches seront présentées dans la même foulée. Une manière de rassembler les forces, de créer l’événement. Mais aussi l’envie que les différents cercles (et souvent les différents publics) se croisent plus facilement.

Sur le papier, la programmation est plus foisonnante et solide que jamais. « Ne serait-ce qu’en danse, par exemple, nous proposons pas moins de deux créations. C’est assez exceptionnel pour le genre », insiste Caran Courbet. En l’occurrence, il s’agit de Lemniscate de la compagnie Crazy Alliance et UP de Bruce Blanchard & Manuel Antonio Pereira, deux temps forts d’une affiche courant sur trois soirées (du 27 au 29/03). L’autre point d’attraction du festival reste évidemment la programmation rap. La priorité est toujours donnée aux artistes locaux: 13Hor, Aral & Sauzé, Tonino… Traditionnellement, les Sessions urbaines se débrouillent aussi pour attirer l’une ou l’autre grosse cartouche étrangère. C’est à nouveau le cas avec notamment Lino (du groupe Arsenik) et surtout les Sages poètes de la rue, héros de l’âge d’or du rap français (le cultissime Qu’est ce qui fait marcher les sages?, en 1995). A cela on ajoutera encore une série de rencontres autour de livres thématiques (Dehors!, la somme sur le graffiti à Bruxelles notamment), des docus en pagaille (la première belge d’Un jour peut-être, sur le rap « alternatif » made in France), et même des Graffiti Tours le samedi après-midi dans les rues de Bruxelles.

Le programme complet ci-dessous:

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