Critique

Artistes et modèles

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Dean Martin, Jerry Lewis et Shirley MacLaine forment un trio détonnant dans ce film mis en scène à la façon cartoon par Frank Tashlin.

COMÉDIE DE FRANK TASHLIN. AVEC JERRY LEWIS, DEAN MARTIN, SHIRLEY MACLAINE. 1955. ****

Ce lundi 8 avril à 23h15 sur Arte.

Le tandem au départ fort improbable du crooner italo-américain Dean Martin et du comique burlesque juif Jerry Lewis a fait les beaux jours d’Hollywood dans les années 50. L’ajout décisif, pour Artistes et modèles, de l’irrésistiblement drôle et terriblement sexy Shirley MacLaine transforme le duo en trio, pour le plus grand bonheur du spectateur embringué dans une comédie aussi amusante que volontiers décalée. Rick (Martin) et Eugene (Lewis) travaillent dans le domaine alors en plein boom de la bande dessinée, du « comic strip » auquel Gainsbourg allait consacrer quelques années plus tard une mémorable chanson. Eugene est le cerveau de la paire, imaginant des récits délirants où il se voit lui-même en super-héros invincible. Venu des rêves du jeune homme, ce personnage dessiné sur les planches d’une bédé vaudra à nos compères le succès qu’ils attendaient vainement jusque-là. Mais des complications (à ne pas révéler ici) vont se pointer à l’horizon. L’amour, aussi, sous les traits d’un autre tandem, féminin celui-là, et lui aussi actif dans la bande dessinée… Un régal, mis en scène façon cartoon par Frank Tashlin, un transfuge du dessin animé…

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