Vingt-cinq ans après le triomphe de La Leçon de piano, Jane Campion reste l'unique femme réalisatrice à avoir remporté la Palme d'or à Cannes. Retour sur un parcours décliné au féminin pluriel...
Interdictions des selfies sur le tapis rouge, fin des projections en avant-première des films pour les journalistes et réflexion sur la place des femmes dans le cinéma: le délégué général du Festival de Cannes a annoncé des changements pour l'édition 2018 en mai.
Aucune femme n'est sélectionnée dans la catégorie meilleur réalisateur aux 75èmes Golden Globes malgré plusieurs années de polémique sur le sexisme à Hollywood, alors que l'industrie du cinéma américaine est encore sous le choc du scandale de l'affaire Weinstein.
Quatre ans après la première saison, Jane Campion redéploie l'univers sombre et tortueux de Top of the Lake à Sydney, où Robin Griffin -Elisabeth Moss, exceptionnelle- plonge en eaux troubles en tentant d'élucider le meurtre d'une jeune Asiatique...
En une poignée de séries déterminantes, quelques femmes contribuent à transformer les perceptions de la sexualité féminine, l'accorder enfin au pluriel et aborder la question du genre. Avec radicalité, poésie et intelligence. Il était temps.
Thierry Frémaux et Pierre Lescure, délégué général et président du Festival de Cannes, ont dévoilé la sélection des films projetés sur la Croisette du 17 au 28 mai. Un coup de projecteur sera également donné aux séries de David Lynch et Jane Campion.
Avec Neruda, consacré au poète et prix Nobel de littérature, et Jackie, portrait de la mythique First Lady américaine, Pablo Larrain vient d'aligner coup sur coup deux biographies filmées. En y mettant toutefois la manière et le point de vue.