Critique

Great Expectations

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Le roman de Dickens a déjà connu adaptations plus réussies, plus marquantes, que celle signée par Mike Newell.

DRAME DE MIKE NEWELL. AVEC JEREMY IRVINE, RALPH FIENNES, HELENA BONHAM CARTER. 2H08. SORTIE: 06/03. **

DRAME | Le roman de Dickens a déjà connu adaptations plus réussies, plus marquantes, que celle signée par Mike Newell. Lequel se montre tout à la fois plutôt scolaire dans sa mise en scène du roman, et inutilement gothique dans les scènes où intervient une Helena Bonham Carter plus « burtonienne » que jamais. L’histoire du jeune Pip, l’orphelin dont la rencontre avec un forçat échappé, puis repris sous ses yeux terrifiés, va changer l’existence, reste certes fascinante à suivre. Et les frères Irvine (Toby et Jeremy) jouent fort bien le personnage enfant puis jeune homme. Certes aussi Ralph Fiennes est impressionnant en prisonnier devenu bienfaiteur. Mais une reconstitution d’époque soignée n’offre qu’un cadre un peu étroit au récit qui avance par à-coups, faute de souffle romanesque. On regarde, on est ému par endroit, mais jamais transporté dans cet univers dickensien si passionnant pourtant.

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