Oklahoma Boy

DRAME | Deux tomes et déjà 2 univers très différents pour cette mini-série BD publiée par la « maison d’édition participative » Manolosanctis, dont le 3e et dernier volume devrait être bouclé pour la fin de l’année.

OKLAHOMA BOY, DE THOMAS GILBERT, ÉDITIONS MANOLOSANCTIS. ****

DRAME | Deux tomes et déjà 2 univers très différents pour cette mini-série publiée par la « maison d’édition participative » Manolosanctis, dont le 3e et dernier volume devrait être bouclé pour la fin de l’année. Adolescent dans le premier tome, Oklahoma Boy est écrasé sous le poids fanatique de son père, obsédé par le péché et la culpabilité qui découlent du simple fait d’être né. Le mal-être du garçon plonge ses racines dans l’absence de la mère, qu’un lourd secret entoure. Thomas Gilbert y exprime les 1001 désespoirs de l’adolescence, mise à mal par les adultes, dans des successions de cases dures, parfois hallucinées, que de beaux dessins en pleine page viennent scander lorsque le délire explose. Dans Iron & Flesh, titre du second tome, Oklahoma Boy est un jeune homme plongé en pleine guerre. D’abord aumônier, il ne peut que remettre sa foi en question: face au champ de bataille, à quoi bon bénir des membres épars? Il devient une véritable machine de guerre dans un récit haletant et sans bienveillance pour cet art terrible qu’est le meurtre, même enrobé dans un costume vert-de-gris. On attend avec impatience de voir où Thomas Gilbert compte nous emmener dans son « final ».

Vincent Degrez

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content