Critique

[Critique ciné] Drive, de Nicolas Winding Refn

© DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

FILM NOIR | Le film de Nicolas Winding Refn, tendu à l’extrême, prend pour personnage central un as du volant (Ryan Gosling), cascadeur pour le cinéma et qui loue aussi ses services à des braqueurs soucieux de semer d’éventuels poursuivants.

FILM NOIR | Nicolas Winding Refn (40 ans depuis un mois) n’a pas attendu Drive pour montrer talent et originalité. Pusher, sa trilogie culte, annonçait la couleur d’un cinéma spectaculaire, habité, sombre et violent, dont Bronson et Valhalla Rising ont confirmé l’intense pouvoir de fascination. Drive s’avance au sommet -sans doute provisoire- de sa filmographie. Ancré dans la meilleure tradition du film noir, ce récit tendu à l’extrême prend pour personnage central un as du volant, cascadeur pour le cinéma et qui loue aussi ses services à des braqueurs soucieux de semer d’éventuels poursuivants. La rencontre d’une jeune mère et de son fils le tirera d’une profonde solitude, et mettra son code de vie à l’épreuve d’une réalité nouvelle: l’amour… Ryan Gosling, au jeu des plus économiques, est saisissant de présence devant une caméra que Nicolas Winding Refn manie d’abord comme un pinceau, puis comme un scalpel. Un des films de l’année, assurément!

DRIVE, FILM NOIR DE NICOLAS WINDING REFN. AVEC RYAN GOSLING, CAREY MULLIGAN, BRYAN CRANSTON. 1H40. SORTIE: 02/11.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content