La ville de Liège aurait-elle une attirance particulière pour le noir? La Cité pourtant ardente propose annuellement son festival international du film policier. Mais elle n’est pas en reste avec son festival du polar, début octobre.
La ville de Liège aurait-elle une attirance particulière pour le noir? Rien n’y fait, mais le polar et le genre policier, ça lui colle à la peau. Georges Simenon n’est-il pas le maître incontesté du genre, qui fait en partie la notoriété de la Cité ardente? Un ancien bourgmestre, Sébastien Laruelle, ne s’est-il pas trouvé, à ses grands dépens, au coeur d’un obscur complot mêlant pouvoir et espionnage, qui se finit par son propre assassinat?
Après tout, c’est à Liège que se déroule, tous les printemps, le festival international du film policier. Et c’est aussi là-bas que se tiendra, début octobre, un petit week-end entièrement dédié au polar. Avec, pour se mettre directement dans l’ambiance, une double projection au cinéma Sauvenière: The Killer Inside Me, de Micheal WInterbottom, et L’Heure du Crime, de Giuseppe Capotondi (le 1er octobre).
Et puis, le lendemain, auront lieu une série d’ateliers et de tables rondes permettant d’explorer le genre dans ses moindres détails. Avec aussi des projections de films de Jean-Jacques Rousseau, présenté comme « cinéaste de l’absurde », qui propose « une vraie bombe anarchiste en explosion permanente ». En apothéose, un concert du Bal des Trépassés et de leur « guingette acide et mortellement drôle ».
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