Critique

Reviens-moi

© 2007 Universal Studios
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le jeune réalisateur Joe Wright peut compter sur une distribution de choix dans ce film nominé dans sept catégories aux Golden Globes.

DRAME DE JOE WRIGHT. AVEC KEIRA KNIGHTLEY, JAMES MCAVOY, SAOIRSE RONAN. 2007. ***
Ce lundi 17 septembre à 20h50 sur Arte.

Présenté en ouverture du Festival de Venise 2007, nominé dans sept catégories aux Golden Globes et deux fois vainqueur (meilleur film dramatique, meilleure musique), ce film nous emmène au beau milieu des années 30, dans une Angleterre souffrant sous la canicule, et plus précisément dans la vaste et riche demeure de la famille Tallis. C’est là qu’a grandi la jeune Briony (Saoirse Ronan), une adolescente de 13 ans qui a décidé de devenir romancière. Un jour, la gamine surprend sa soeur aînée Cecilia (Keira Knightley) dans les bras de Robbie (James McAvoy), modeste fils de domestiques. La réaction de Briony, confrontée au désir des adultes, aura des conséquences incalculables…

Le jeune réalisateur Joe Wright s’était révélé avec une remarquable adaptation du roman de Jane Austen Orgueil et préjugés, en 2000. Il transpose ici un livre plus récent (il est paru en 2001), signé Ian McEwan et dont l’intrigue se déroule sur… plus de 70 ans, des années 30 à nos jours. Un fameux défi narratif, que Wright relève avec talent. Il peut compter sur une distribution de choix, qui comprend encore Romola Garai, qui joue Briony adulte, et Vanessa Redgrave, qui campe le même personnage dans ses vieilles années. Garai était l’héroïne du Angel de François Ozon, Redgrave est simplement une des plus grandes actrices britanniques de son temps. On notera encore, dans un petit rôle, le comédien belge Jérémie Renier. Et on soulignera les promesses de la toute jeune Saoirse (prononcer « Sarcha ») Ronan, actrice irlandaise que Peter Jackson révéla dans The Lovely Bones et que Peter Weir dirigea ensuite dans Les Chemins de la liberté. Joe Wright lui donnant, après Reviens-moi, un rôle majeur dans un film bien différent: Hanna.

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