Dave Grohl et Josh Homme s’éclatent avec John Paul Jones. Les Them Crooked Vultures sortent leurs griffes.
L’an dernier, avant même la sortie de leur premier album (Dave Grohl parlait pourtant déjà de ce projet en 2005 dans le magazine Mojo), ils étaient la cerise sur le gâteau du Pukkelpop. L’invité surprise de notre festival préféré. Cette année, c’est à Werchter que les Them Crooked Vultures sont venus se poser.
Them Crooked, c’est un super groupe. Une dream team. » J’ai dû jouer 500 ou 600 fois ici. Dave 300, » rigole Josh Homme entre deux chansons. En tout cas, ils étaient déjà sur scène ensemble lors d’un concert des Queens of the stone age à l’époque de Songs for the deaf. Avec le bassiste de Led Zep John Paul Jones à la basse et au clavier et leur pote Alain Johannes à la guitare, l’ex-batteur de Nirvana et le leader des Queens (qui se dit Lifelong Zeppelin Fanatic) font du boucan.
D’accord, ça ressemble parfois à une jam entre potes mais du genre dont profitent tous les voisins. Tandis que Grohl, qui a quand même l’air bouffi et ressemble de plus en plus à un ours des cavernes, martèle ses fûts et prend des douches à la bouteille d’eau entre chaque chanson (quand il ne joue pas au lama), Homme se crache dans la main, vicelard, en astiquant sa guitare. Rock’n’roll motherfuckers…
Ca fait peut-être par moments Queens du pauvre, les Them Crooked Vultures ont un son du méchant et ils terminent à fond de balle avec le single New Fang. Les Bad Boys annoncent un deuxième album encore plus costaud d’ici la fin de l’année. Ça promet.
Julien Broquet à Werchter
