Où Thom Yorke refroidit Justin Bieber!

Où des colons se perdent dans le désert, Alex Hoban traque l’enfer urbanistique, Thom Yorke refroidit Justin Bieber et même dans le pire des futurs possibles, tout ne va pas si mal.

Après True Grit, voici un autre film qui fera dire à certains que le western est de retour: Meek’s Cutoff, qui est toutefois moins une affaire de cow-boys et d’indiens qu’un survival naturaliste. Il nous conte en effet l’histoire d’un convoi de colons perdus dans le grand désert américain, en 1845, quand ces régions là n’étaient pas encore cartographiées. Trois familles, un vieux baroudeur pas bien malin et un satané peau rouge prisonnier qui peut tous les mener soit à leur salut, soit à leur mort, c’est le casting d’un film qui s’annonce tout à fait convenable, déjà bien côté et amenant une gomette d’or de plus au bulletin de Paul Dano, jeune acteur déjà présent et déjà impressionnant dans Little Miss Sunshine et There Will Be Blood.

http://trailers.apple.com/trailers/independent/meekscutoff/

Amis des désastres urbanistiques, fans des ruines de Detroit, on vous signale une nouvelle rubrique dans le magazine Vice, Atlas Hoods, tenue par Alex Hoban, journaliste voyageur britannique spécialisé dans la découverte de villes fantômes, de Boeings 747 à l’abandon dans un terrain vague de Séoul et d’autres étrangetés encore, comme cette ville souterraine réputée capable d’accueillir 6 millions de personnes sous Pékin en cas de guerre nucléaire ou Battleship Island, île jadis militarisée au large du Japon aujourd’hui complètement abandonnée.

http://www.viceland.com/blogs/fr/tag/atlas-hoods/

On a un peu attendu avant d’embrayer sur les parodies du dernier Radiohead, jusqu’ici pas franchement convaincantes à notre goût perso. Nous voilà récompensés avec un Thom Yorke refroidissant Justin Bieber (mais oui) et un Thom Yorke reprenant Cindy Lauper. C’est plus basique que l’analyse de sa danse du canard, certes…

http://www.ecrans.fr/Justin-Bieber-terrasse-par,12119.html

L’article tenant plutôt du second degré, il n’est pas obligé ni d’être d’accord, ni d’être outré par ce qu’il raconte. A savoir que dans l’enfer futuriste imaginé par quelques classiques de science-fiction (cinéma, bédé, littérature…), tout n’est pas à jeter. Ainsi, l’auteur du papier estime que dans 1984 de George Orwell, c’est bien que le chômage n’existe pas, même si le travail tient dans ce monde là de l’obligation légale! Ou que dans d’autres oeuvres, les soins de santé soient accessibles à tous, la projection astrale une occupation amusante et les télévisions grandes comme un mur. On l’aura compris, comme souvent avec ce genre de listes, le plus intéressant n’est pas dans les commentaires mais bien dans l’idée de (re)découvrir les oeuvres citées, surtout celles nous ayant échappées!

http://www.avclub.com/articles/even-dystopias-have-their-perks-19-redeeming-quali,52443/1/

Serge Coosemans

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