Critique

À la télé ce dimanche soir: Duel au soleil

Duel au soleil © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Après avoir assisté à la pendaison de son père, la jeune Pearl se réfugie chez ses cousins, les Canless. Le chef de la famille Canless est sénateur: il règne en maître sur son état et souhaite voir ses deux fils Lewt et Jesse lui succéder. Or, Jesse est un libéral et Lewt un dévoyé. Pearl aime « moralement » Jesse, mais c’est à Lewt qu’elle se donne.

Ce classique flamboyant du genre westernien conserve après… 67 ans un impact énorme. Deux fils d’un sénateur y affichent des personnalités et des trajectoires on ne peut plus différentes: Jesse est un étudiant brillant, promis au plus bel avenir, Lewt se pose déjà en incorrigible voyou. Quand leur père recueille une jeune fille, Pearl, on devine vite que les deux jeunes hommes en tomberont simultanément amoureux… La suite sera riche en rebondissements, en passion et en violence tragique, devant la caméra d’un King Vidor inspiré. Le producteur David O’Selznick poussant sans relâche le film vers plus d’intensité visuelle et -surtout- émotionnelle. Jennifer Jones éblouit dans le rôle de Pearl, Gregory Peck (Lewt) et Joseph Cotten (Jesse) jouant les frères ennemis de convaincante façon.

  • WESTERN DE KING VIDOR. AVEC JENNIFER JONES, GREGORY PECK, JOSEPH COTTEN. 1946.
  • Ce dimanche 1er décembre à 20h45 sur Arte.

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