Critique | Musique

Elton Dean’s Ninesense Suite

JAZZ | Mené par le regretté Elton Dean -qui est resté à jamais le saxophoniste de Soft Machine même s’il ne passa que 2 ans dans le groupe-, Ninesense est un véritable who’s who des musiciens qui animèrent la scène improvisée britannique dans les années 70.

JAZZ | Mené par le regretté Elton Dean (1945-2006) -qui, quoi qu’il ait fait par la suite, est resté à jamais le saxophoniste de Soft Machine même s’il ne passa que 2 ans (pour 3 albums) dans le groupe-, Ninesense est un véritable who’s who des musiciens qui animèrent la scène improvisée britannique dans les années 70. Le groupe, composé de la rythmique sud-africaine formée par le batteur Louis Moholo et le bassiste Harry Miller, du pianiste Keith Tippett, des trombonistes Radu Malfati et Nick Evans, des trompettistes Harry Beckett et Mark Charig, du saxophoniste ténor Alan Skidmore et d’Elton Dean à l’alto et au saxello (sorte de soprano au pavillon recourbé), interprète pendant plus de 40 minutes une Ninesense Suite largement improvisée qui traverse différentes ambiances allant du free à la fanfare pataphysique et permet à chacun de s’exprimer sans contrainte. La seconde moitié du disque est par contre problématique. Constituée d’une longue improvisation du trio Beckett, Miller et Moholo, la prise de son, désastreuse, exclut le trompettiste, inaudible d’un bout à l’autre. Pour Elton Dean et Ninesense, donc.

Ph.E.

ELTON DEAN’S NINESENSE SUITE, JAZZWERKSTATT 107 (CODAEX) ***

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