Critique

Or noir

AVENTURES | Jacques Audiard avait révélé Tahar Rahim dans Un Prophète. Jean-Jacques Annaud l’emmène dans le désert… Où il s’ensable un peu.

OR NOIR, FILM D’AVENTURES DE JEAN-JACQUES ANNAUD. AVEC ANTONIO BANDERAS, TAHAR RAHIM, MARK STRONG. 2H09. SORTIE: LE 25/01. ***

Avec Or noir, Jean-Jacques Annaud renoue avec un cinéma d’aventures à grand spectacle comme il ne s’en fait plus guère. L’ombre de l’immense David Lean et de Lawrence of Arabia en particulier plane en effet sur un film dont l’histoire se situe dans la péninsule arabique, au coeur des années 30. Non contente d’attiser les appétits américains, la découverte de pétrole va cristalliser la rivalité entre 2 sultans, l’intransigeant Amar (Mark Strong) et l’opportuniste Nessib (Antonio Banderas). Le conflit qui couve aura pour arbitre le prince Auda (Tahar Rahim), fils naturel du premier et enfant adoptif du second, que les circonstances vont révéler… Certes, Or noir ne fait pas l’économie d’un certain simplisme (qui n’ôte rien à la résonance du film), tout en sacrifiant quelque peu l’épaisseur de ses personnages sur l’autel du (grand) spectacle. Cela posé, voilà une fresque conjuguant souffle épique et morceaux de bravoure, envolées romanesques et enjeux plus profonds. Pour être quelque peu suranné, le parfum qu’elle dispense n’en reste pas moins singulièrement enivrant…

J.F. PL.

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