Curry & Coco en plat d’entrée

Pas aidé par des soucis techniques et un horaire désavantageux, le duo électrorock a dû batailler pour s’imposer ce dimanche après-midi. Quand ça veut pas, ça veut pas.

Les Curry & Coco ont dû commettre des actions très mauvaises dans une autre vie, ou sont de sacrés pécheurs dans leur vie actuelle. Toujours est-il que les dieux n’étaient vraisemblablement pas de leur côté ce dimanche après-midi à Dour.

À peine le premier morceau achevé, le batteur connaît un problème avec son instrument. S’en suivent quelques minutes de flottement. Les deux musiciens meublent.  » Quelqu’un dans le public n’a pas envie de chanter une chanson ? « . On pouvait rêver mieux comme début. Mais le duo français s’en sort bien, à coup d’humour. Le concert pourra finalement reprendre.



Curry & Coco assène alors son électro sauvage et très eighties (oui ils ne sont pas les seuls…). Le groupe parvient à faire bonne figure, sans déclencher les passions pour autant.  » Alors vous n’avez pas assez bu ou quoi ? « , lance le chanteur, avant d’ajouter :  » Ou alors vous êtes encore trop bourrés peut-être « . On n’a pas vérifié le taux d’alcoolémie des personnes présentes, mais elles ont bien dû mal à s’investir de toute leur âme effectivement. Le très bon morceau Who’s Next sauvera tout de même un peu les meubles.



A la décharge du groupe, passer à 14h40 était un défi difficile à relever avec leur style de musique. Trop tôt, trop chaud, et sans doute pas encore d’humeur électro… les festivaliers n’étaient pas disponibles pour Curry & Coco. Dommage, We Are Beauty (l’album du groupe) possède quelques morceaux à vous faire transpirer sur le dancefloor. Peut-être une prochaine fois. Gageons que les dieux seront se montrer plus cléments.

Maxime Morsa, à Dour

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