Critique

Critique ciné: Salaud, on t’aime

Eddy Mitchell, Sandrine Bonnaire et Johnny Hallyday © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Claude Lelouch ne sait pas (ou plus) jusqu’où pousser le bouchon narratif, transformant inutilement un drame intime en affaire criminelle grotesque.

Certes Johnny Hallyday nous fait presque croire à son personnage de photographe illustre, s’installant dans un luxueux chalet de montagne où ses quatre filles éloignées, négligées au profit d’une carrière et d’amours voyageuses, vont toutes venir le rejoindre de surprenante façon. Certes aussi l’idée de faire jouer son meilleur ami par Eddy Mitchell est bonne, et nous vaut une jolie scène d’hommage au Rio Bravo de Hawks. Mais Claude Lelouch ne sait pas (ou plus) jusqu’où pousser le bouchon narratif, transformant inutilement un drame intime en affaire criminelle grotesque. Même avec des comédiens complices, et parfois très justes, l’émotion se perd dans la neige et l’ennui s’installe tristement.

  • De Claude Lelouch. Avec Johnny Hallyday, Sandrine Bonnaire, Eddy Mitchell. 2h03. Sortie: 02/04.3
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