Bons plans sorties pour le week-end du 23 au 25 novembre

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, sorties ciné, expos ou encore scènes… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel et vous propose le meilleur du week-end.

MUSIQUE/CLUBBING

Libertine Supersport
: Ciné Mirano, Bruxelles
Quand: vendredi 23 novembre
Quoi: Ce vendredi, The Magician retourne derrière les platines du Libertine Supersport après plus d’un an d’absence à Bruxelles. Après avoir remporté l’award du meilleur remix 2011 (pour sa version tubesque d’I Follow Rivers de Lykke Li), The Magician est reparti avec une nouvelle récompense. Le week-end dernier, il a en effet empoché un nouveau Red Bull Elektropedia Award -sorte de Victoires des musiques électroniques belges -, pour son remix de Happiness cette fois-ci, le titre de Sam Sparro.
www.libertinesupersport.beNotre interview

Cinémuziek
: Centre culturel de Braine-l’Alleud
Quand: 24 et 25 novembre
Quoi: Cinéma ou musique: pourquoi choisir quand on peut faire les deux à la fois. Pour la deuxième année consécutive, la MJ de Braine-l’Alleud organise son festival transgenres 100% belge, avec des musiciens et cinéastes des deux côtés de la frontière linguistique. Au menu de cette deuxième édition, AKS, Nicola Testa et Daan entre autres, et les avant-premières des films Franck et Dean et Le monde nous appartient.

Mister Cover
: Ancienne Belgique, Bruxelles
Quand: samedi 24 novembre
Quoi: Un groupe de covers qui fait un quasi-sold out à l’AB, c’est assez rare pour être souligné. Et comme Mister Cover fête ses 10 ans et que le groupe a écumé tous les festivals et mariages du pays, on va dire qu’ils le méritent bien. Ce qui est sûr, c’est qu’en passant des Beatles à Lenny Kravitz, en passant par U2 et les Blues Brothers, les gaillards ont l’avantage de brasser large. Mais comme c’est joué avec conviction, il serait dommage de bouder son plaisir…
www.abconcerts.be

Chapelier Fou
: Atelier 210, Bruxelles
Quand: dimanche 25 octobre
Quoi: Depuis la sortie de 613, premier album du génial Louis Warynski, Chapelier Fou a cessé d’évoquer systématiquement le personnage de Lewis Carroll inspiré par l’homme (Théophile Carter) qui a présenté le réveil matin à l’expo universelle de 1851. Ce type forcément cinglé qui fête les non-anniversaires dans Alice au pays des merveilles et est interprété par Johnny Depp dans le film de Tim Burton. Chapelier Fou, pour nous, aujourd’hui, c’est Louis Warynski. Un drôle de coco lui aussi. Un Messin agité du chapeau qui mélange, à sa manière toute singulière analogique et numérique, instrument classique et nappes électroniques. Beats, violon et claviers vintage…
www.atelier210.beNotre chronique

CINÉMA

Beyond the Hills ****
En salles depuis le 23 novembre
DRAME | Troisième long métrage de Cristian Mungiu, Au-delà des collines questionne la religion et l’usage que l’on en fait à travers le destin de deux amies entre lesquelles dieu vient se dresser… Une vision âpre et contemplative de la Roumanie contemporaine.
Notre critique

Le capital ***
En salles depuis le 23 novembre
THRILLER FINANCIER | Costa-Gavras conjugue suspense et pamphlet pour dénoncer les dérives cyniques, irresponsables, d’un certain monde bancaire.
Notre critique

Back in the Game ***
En salles depuis le 23 novembre
DRAME | Clint Eastwood joue les dinosaures du base-ball dans un film où l’humour et l’émotion font assez bon ménage.
Notre critique

Love Is All You Need ***
En salles depuis le 23 novembre COMÉDIE ROMANTIQUE | Auteure de drames appuyés, Suzanne Bier s’essaie à la comédie romantique avec un film au titre éloquent, profession de foi en forme d’antidote à la morosité.
Notre critique

SCÈNES/EXPOS

Nicolas Karakatsanis
: Galerie Alice, Bruxelles
Quand: jusqu’au 21 décembre
Quoi: Caméraman coté (Hollywood lui fait les yeux doux depuis le carton de Rundskop), Nicolas Karakatsanis expose ses photos à la galerie bruxelloise Alice.
www.alicebxl.comNotre portrait et portfolio

Sur le concept du visage du fils de Dieu
: Palais des Beaux-Arts de Charleroi
Quand: les 24 et 25 novembre
Quoi: Dans un appartement moderne, où un visage du Christ nous regarde constamment, un fils, costard cravate, doit partir au boulot alors que son vieux père fait une crise de dysenterie. A peine re-langé et nettoyé, le vieux remet ça. Scène naturaliste à l’extrême d’un vieillard qu’on lange, d’une odeur qui envahit la salle. Les rires sont arrêtés net. Chacun imagine un parent, un ami, soi-même. Et ce Christ qui regarde, ou qu’on regarde, sur lequel des enfants dégoupillent une tapée de « grenades sonores ». La pièce bascule ainsi « de la scatologie à l’eschatologie », comme souhaité par l’artiste. Le Sauveur finira pas se désintégrer de l’intérieur, par une coulée (graphique) laissant place à un lumineux message final: « You are (not) my shepherd »… Un spectacle chahuté à Paris et Anvers par des intégristes cathos. Pourtant, en douceur, tout est dit de la vacuité humaine dans ce choc « caca-Jésus », minimal et éloquent. Accrochez-vous. OEuvre à part.
www.charleroi-culture.be

S.F. (Art, science et fiction)
: MAC’s, Grand-Hornu
Quand: jusqu’au 17 février
Quoi: Quand on évoque la science-fiction, la conversation s’engage (trop) souvent sur le chemin de la littérature -de Lovecraft à Ray Bradbury- et du cinéma. Sans qu’il s’agisse d’une fausse route à proprement parler -la SF s’y est taillé une place de choix-, le propos est salement réducteur. Sceptique? Le MAC’s programme pour son 10e anniversaire une exposition éclairante qui montre à quel point la science-fiction a aussi nourri ou engendré indirectement des oeuvres dans le domaine des beaux-arts. A cette nuance près que le genre y a fleuri « sans en partager nécessairement la culture populaire ou le kitsch ». C’est davantage à l’imaginaire qu’elle développe que les plasticiens se sont intéressés. Pour cause, la science-fiction se révèle comme un fonds de commerce inépuisable dans lequel le monde se voit réenchanté. Si les dieux sont morts, ils sont désormais remplacés par un « merveilleux scientifique » et une montée en puissance nourrissant tous les fantasmes. L’exposition S.F [Art, science & fiction] entend mettre à jour ces liens tissés entre la création et la science-fiction à travers le travail d’artistes tels que Gavin Turk, Anton Corbijn, Chris Marker, Anish Kapoor, Mike Kelley…
www.mac-s.be

Murder Is My Business
: Fotomuseum d’Anvers
Quand: jusqu’au 27 janvier
Quoi: Homme déguisé en femme arrêté pour le vol de soldats et de marins, Homme carbonisé dans un camion, Mort soudaine pour lui, choc soudain pour elle, Fin de la virée, Bus new-yorkais venu percuter une boutique, La blessée (femme en sang couchée sur un pont en présence d’un marin et de deux hommes)… Les titres évocateurs des images de Weegee, prises entre le milieu des années 30 et la fin des années 40, en disent long sur sa fascination pour les bas-fonds de l’existence. Il pose son appareil à l’endroit précis où la vie révèle sa vraie nature, loin des couches de vernis qu’on tente de lui appliquer: elle s’avère résolument hasardeuse, limitée dans le temps et peu glorieuse. Ce qui intéresse Arthur Fellig -le nom qu’il a reçu de l’Etat civil américain-, c’est le New York des laissés-pour-compte et des déshérités, ceux qui sont nés avec cette vérité traumatisante tatouée à même la peau. Weegee désigne du doigt les inégalités, les anormalités, les discriminations… à la façon d’une vanité jetée à la face des bien-portants. En ce sens, il est un photographe de premier ordre qui préfigure notamment le travail de Diane Arbus.
www.fotomuseum.be

L.H., J.B., K.D., J.F.Pl., L.D., N.A., M.V.

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