Florent Marchet du dimanche

Dernière ligne droite pour les Ardentes. Avec un ultime sold out pour la plus familiale des journées du festival liégeois.

Quelques heures auparavant, il fallait encore enjamber les fêtards imbibés dans les travées. Dimanche, changement de décor. Les DJs des halles ont plié bagages, et les gamins ont débarqué. Ambiance traditionnellement familiale pour la clôture des Ardentes, avec la programmation grand public qui va avec.

Dans le HF6, même les chansons – moins ironiques que malicieuses – de Florent Marchet cadrent finalement assez bien. Pull débardeur rouge trop court, cravate crème, et petit moustache impeccable: le chanteur installe ses histoires en deux, trois coups de pinceau. La palette est large, plus qu’on ne le pensait en fait. De quoi donner par exemple à un titre comme La chance de ta vie un souffle épique bluffant. Les textes sont là, la musicalité aussi. C’est ce qui enthousiasme le plus chez Marchet, qui a judicieusement oublié d’adopter la pose et le côté parfois pesant d’une certaine chanson française.

Sur la grande scène, c’est une autre paire de manches. Keziah Jones a manifestement la cigarette qui rigole. Du coup, le Nigérian, sourire béat, est un peu en roue libre, juste accompagné d’un batteur et d’un bassiste qui rament pour suivre. Rien de scandaleux. Mais pas mal d’erreurs, d’approximations, et puis tant qu’on y est, un petit faux départ. Le Bluefunk du bonhomme manque en fait singulièrement de tranchant. Fumeux…

L.H.

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