Critique

Paradise: Faith

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Deuxième volet de sa trilogie consacrée au paradis, Paradise: Faith, du réalisateur autrichien Ulrich Seidl, s’attèle, comme son titre l’indique, à l’exploration de la foi.

DRAME DE ULRICH SEIDL. AVEC MARIA HOFSTÄTTER, NABIL SALEH, NATALIJA BARANOVA. 1H53. SORTIE: 13/03. ***

DRAME | Deuxième volet de sa trilogie consacrée au paradis (qu’avait ouvert Love , autour du tourisme sexuel), Paradise: Faith, du réalisateur autrichien Ulrich Seidl, s’attèle, comme son titre l’indique, à l’exploration de la foi. Et emboîte pour ce faire le pas à Anna Maria (Maria Hofstätter, épatante), une femme dans la cinquantaine battant le pavé viennois, sa statue de la Vierge à la main, quand elle ne pratique pas l’auto-flagellation; catholique fervente dont l’entreprise prosélyte va bientôt tourner au long chemin de croix, compliqué encore par la réapparition de son mari (Nabil Saleh), un Egyptien musulman cloué dans une chaise roulante… Faisant preuve de sa férocité coutumière, Seidl signe un film sulfureux, le questionnement de l’amour divin y prenant un tour ouvertement provocateur à travers le portrait de cette femme dévote au-delà du raisonnable, animée qu’elle est par son amour quasi charnel pour le Christ. En résulte un brûlot décoiffant, mais quelque peu prévisible.

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