Nos cinq coups de coeur cinéma de la rentrée

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Après la musique et les jeux video, Focus se doit de vous présenter ses cinq coups de coeur à venir dans les salles obscures. « Wall Street 2 », « Des hommes et des Dieux », « Tamara Drewe », « Io Sono l’Amore », et « Winter’s Bone ».

Wall Street 2, de Oliver Stone, avec Michael Douglas, Shia LaBeouf, Josh Brolin.
Sortie le 22 septembre.

Vingt-trois ans après, Gordon Gekko est de retour sur les écrans, Michael Douglas retrouvant pour le coup avec un incontestable bonheur l’un de ses rôles emblématiques, sourire carnassier et tirades assassines à la clé. C’est là l’attrait principal mais point exclusif de cette seconde livraison de Wall Street, où Oliver Stone capitalise sur le succès de l’original et sur la crise financière passée par là entre-temps. Cynique? Conséquent, plutôt: Greed is Good, en effet, comme nul ne l’ignore…

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Des hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois, avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin.
Sortie le 8 septembre.

Revenant sur le massacre, en 1996 en Algérie, des moines français du monastère de Thibirine, Xavier Beauvois signe un film d’une lumineuse simplicité et d’une troublante sérénité, donnant à partager le quotidien de ces hommes vivant en harmonie avec leurs frères musulmans, avant d’en questionner le dilemme: partir ou rester face au crescendo de terreur et de violence. Oeuvre de toute beauté, Des hommes et des Dieux touche à une authentique spiritualité, non sans dispenser un message utile. Grand Prix mérité du dernier festival de Cannes.

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Tamara Drewe, de Stephen Frears, avec Gemma Arterton, Dominic Cooper, Bill Camp.

Sortie le 15 septembre.

L’éclectique Stephen Frears revisite le roman graphique éponyme de Posy Simmonds et signe, dans la campagne anglaise et sur arrière-plan d’atelier pour écrivains, une comédie noire intensément jubilatoire, un divertissement hautement corrosif. Si le réalisateur de Prick Up Your Ears est rarement apparu aussi à l’aise dans la peinture de ses contemporains, l’impeccable Gemma Arterton confirme, dans le rôle titre, son statut de nouvelle merveille du cinéma britannique. On ne boude pas son plaisir…

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Io sono l’amore, de Luca Guadagnino, avec Tilda Swinton, Pippo Delbono, Alba Rohrwacher.
Sortie le 29 septembre.

Film étonnant autant que captivant, Io sono l’amore s’immisce au sein d’une famille de la haute bourgeoisie milanaise, dont il retrace la chronique étouffante avec une exceptionnelle densité. Tenant d’un maniérisme appuyé, et imposant ostensiblement la présence de sa caméra, Guadagnino signe un film proprement soufflant, évoquant aussi bien Visconti que Sorrentino. A la fois productrice et maîtresse de maison à l’écran, Tilda Swinton y domine, de sa présence envoûtante, une excellente distribution.

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Winter’s Bone, de Debra Granik, avec Jennifer Lawrence, John Hawkes, Garret Dillahunt.
Sortie: novembre.

Tentant de retrouver la trace de son père, un dealer devant se présenter à la justice, une jeune fille se heurte à l’hostilité d’une petite communauté des monts Orzak. Le second long métrage de Debra Granik plonge le spectateur au coeur d’un drame suffocant, éveillant quelques échos de Deliverance en même temps que ceux d’une autre Amérique, pour un film tendu et fort, ayant obtenu le prix du Jury lors du dernier festival de Sundance et révélant, en Jennifer Lawrence, une comédienne à la trempe de Scarlett Johansson, pas moins.

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