Sugar Rush

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Une série que Plug RTL a encore été repêcher dans les répertoires peu connus des chaînes étrangères, mais qui n’en demeure pas moins, disons, intéressante. Sans plus. Où l’on pose la question de l’homosexualité chez les ados britanniques des années 2000.

Kim a 15 ans. Elle vit à Brighton, dans une famille un peu farfelue. Son petit frère passe son temps avec un bocal sur la tête parce qu’il rêve de devenir cosmonaute alors que sa mère se comporte encore en adolescente… Puis surtout (si l’on se place du point de vue des auteurs), Kim est folle amoureuse de la fille la plus populaire du lycée, Sugar. Une nana délurée, libre et terriblement hétéro. On se doute donc que l’intérêt central de cette série britannique datant de 2005 résidera dans la question suivante: au-delà des rites initiatiques par lesquels sa sexualité va passer, Kim finira-t-elle par pécho Sugar? Variante: facile ou invivable d’être une ado lesbienne dans l’Angleterre des années 2000?

Comme souvent, par manque de programmes propres, Plug RTL rapatrie dans sa grille des séries et émissions étrangères un peu méconnues. C’est le cas avec Sugar Rush, que Channel 4 n’a pas jugé opportun de prolonger au-delà de sa deuxième saison. N’ayant vu qu’un épisode de ladite série (qui en comporte 20 sur l’ensemble des deux saisons), difficile de savoir si cette tranchante décision est une entaille dans l’histoire de la création télévisuelle.

On peut simplement souligner que les dialogues n’ont rien d’embarrassants et que le générique de Sugar Rush s’étend au son du culte One way or another de Blondie. De manière générale, d’ailleurs, sa bande-son (on pense notamment au chouette tube de Republica, Ready to go) tient sympathiquement la route. Pour l’anecdote, la production de cette série inspirée du livre éponyme de Julie Burchill y a probablement été un peu fort avec sa B.O.: des problèmes de droits d’auteurs ont perturbé la diffusion des DVD…

Sugar Rush, 21.30 sur Plug RTL.

Une série Channel 4, avec Olivia Hallinan, Lenora Crichlow, Sara Stewart.

Guy Verstraeten

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