Bons plans sorties pour le week-end du 5 au 7 octobre

Dominique A © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, sorties ciné, expos, scènes… Comme chaque semaine, Focus fait le tri dans l’agenda culturel pour vous proposer le meilleur du week-end.

MUSIQUE/CLUBBING

Les Heures InD
Où: Caserne Fonck, Liège
Quand: du 5 au 7 octobre
Quoi: Les Heures InD, c’est un peu le petit frère indé et automnal du festival Les Ardentes. Indoor aussi, rafraîchissement de la météo oblige. Pendant trois jours, le théâtre de la Caserne Fonck servira ainsi de décor à une affiche aux petits oignons. Elle débutera le vendredi avec, en tête de gondole, Orelsan. Si on a déjà vu le rappeur français sur de nombreuses scènes estivales, ce n’est pas le cas de Dominique A. Eblouissant au Cirque royal au printemps dernier, il sera présent le samedi aux côtés notamment de VO et des Tindersticks. Enfin, les Heures InD 2012 se clôtureront le dimanche avec entre autres le dandy Burgalat, et la révélation folk-soul Cold Specks. Le bon plan du week-end.
www.lesardentesclub.be

Alkaline
Où: Mr Wong, Bruxelles
Quand: vendredi 5 octobre
Quoi: Lancées en avril dernier, les soirées Alkaline ont déjà rôdé leur concept lors de deux soirées où on a pu croiser quelques des pointures électro indé de la trempe de Jimmy Edgar. Pour leur rentrée, pas de baisse de régime: on retrouvera Canblaster et Sam Tiba de Club Cheval derrière les platines, toujours du côté de chez Mr Wong.
www.facebook.com/pages/Alkaline/186518101439788

Comme à la maison
Où: La Maison des musiques, Bruxelles
Quand: samedi 6 octobre
Quoi: Plus alternatif que les Heures InD, plus intime que le Micro, le Comme à la maison met un terme à la saison des festivals en plein air en même temps qu’il ouvre celle des festivals d’intérieur. Avec les garagistes tournaisiens Thee Marvin Gays, les trois énervés de Cheveu (signature Born Bad Records), les bricoleurs rigolos de Hoquets, les filmiques Dans Dans et les sombres Cult of Youth (groupe estampillé Sacred Bones pour amateurs de Bauhaus, Nick Cave et Joy Division) qui se succèderont dans le jardin et la petite salle de la Maison des musiques, la programmation de cette sixième édition est comme d’habitude irréprochable. Et tout ça pour pas un balle. Welcome home…
www.festivalcommealamaison.be

Bulex
Où: Espace Marivaux, Bruxelles
Quand: samedi 6 octobre
Quoi: C’est désormais officiel: les soirées Bulex emménagent de manière quasi-permanente dans l’espace Marivaux, ce théâtre-ciné du centre-ville bruxellois laissé à l’abandon depuis bientôt vingt ans. Histoire de se poser une fois de plus à contre-courant, pour sa pendaison de crémaillère -le soir de la Nuit Blanche-, la Bulex se déclinera en version gipsy: au programme, La Clinik du Docteur Poembak ou encore l’Antwerpen Gipsy DJ Crew entre autres DJs plus traditionnels. Ay!
www.bulex.xxx

Jazz Brugge
Où: Bruges
Quand: du 4 au 7 octobre
Quoi: Tous les deux ans, Bruges se transforme début octobre en temple du jazz européen. Depuis sa première édition, Jazz Brugge joue la carte de l’aventure, du contemporain et de l’excellence. Cette année encore, une vingtaine d’ensembles européens de qualité se produiront dans trois salles.
www.jazzbrugge.be

CINÉMA

Savages ***
En salles depuis le 3 octobre
THRILLER | Sexe, drogue et… violence au menu d’un thriller rock’n’roll endiablé, bien dans la manière allumée d’Oliver Stone (Natural Born Killers).
Notre critique

Le magasin des suicides ***
En salles depuis le 3 octobre
ANIMATION | À 64 ans, Patrice Leconte signe un premier film d’animation où, sous la fantaisie macabre trempée dans un grand bain d’humour acide, pointe un éloge tendre du rire et de la bonté.
Notre critique

Do Not Disturb ***
En salles depuis le 3 octobre
COMÉDIE | Avec Yvan Attal, François Cluzet joue aux amitiés particulières dans un Do Not Disturb savoureux et audacieux.
Notre critique

Robot and Frank ***
En salles depuis le 3 octobre
COMÉDIE DRAMATIQUE | En délicatesse avec sa mémoire, Frank (Frank Langella), un monte-en-l’air retraité, se voit offrir par son fils l’assistance d’un robot à tout faire. Peu enclin à accepter ce nouveau compagnon, le vieil homme ne tarde cependant pas à lui découvrir des vertus insoupçonnées -jusqu’à vouloir en faire le complice d’un ultime casse.
Notre critique

EXPOS/SCÈNES

Nuit Blanche
Où: Bruxelles
Quand: samedi 6 octobre
Quoi: La 10e édition de la Nuit Blanche débarque avec pour accroche « Sortez de vos plumes ». Vitaminé aux projets artistiques -40 créations contemporaines à travers une trentaine d’endroits tels que Recyclart, Les Brigittines ou Les Ateliers des Tanneurs- et aux soirées groovy -cinq fiestas payantes (8 euros en prévente) qui s’organisent autour de la Boombox Party à la salle de la Madeleine-, ce parcours balisé de ballons lumineux a décidé d’appuyer cette année sur le bouton de l’ascenseur social. Exit le downtown, la Nuit Blanche s’élèvera en direction du Mont des Arts et de la Place de la Chapelle. Du coup, ce sont 34 nouveaux lieux qui vont accueillir les performances et autres créations venues des quatre coins de l’Europe. Impossible d’assister aux 40 projets artistiques… à moins de posséder le don d’ubiquité.
Notre top 5www.nuitblanchebrussels.be

I Fail Good
Où: Beursschouwburg, Bruxelles
Quand: du 4 au 6 octobre
Quoi: Avis aux losers déprimés. « Le danger d’échouer et la beauté qui en découle contiennent une force positive », écrit Tom Bonte, nouveau directeur du Beursschouwburg. Il poursuit: « La société néolibérale a repoussé ce qui est faux, ce qui semble aberrant, ce qui est dysfonctionnel. Il ne subsiste plus de place pour chercher, mais il faut trouver. » L’échec contre-attaque. Le Beurs dégaine sa « cellule thématique » (sic) sur le sujet. Deux mois de propositions artistiques au cri de I Fail Good. La réflexion peut heurter mais en art, elle acquiert son sens. Pas mal d’artistes râlent de la pression du produit fini, à consommer dans le succès garanti, où l’échec éjecte l’artiste. Question des festivités: l’art est-il encore l’unique lieu qui croit en ce qui échoue? En ce week-end d’ouverture, faut-il craindre un pot-pourri pour amateurs de Tracks-Arte? Possible. Concerts, expositions, performances… Tout tourne en échec art-titude: vidéo de Panamarenko, 1971, essayant de faire décoller son Aeromodeller, concours de cake raté! Nudité dysfonctionnelle, expo de fiasco d’artistes et de contrats foireux, plasticine malaxée sur des récits « d’oeuvres échouées », performance sur l’anxiété, spectacle piégé par des produits de consommation, etc. Tendance très alternative, l’ode à l’échec serait-elle une opportunité qui re-lève le poing?
www.beursschouwburg.be

Fotofever Art Fair
Où: Tour & Taxis, Bruxelles
Quand: du 4 au 7 octobre
Quoi: On a presque envie de parler de pandémie, tant la photographie est présente partout où l’on pose le regard. L’engouement est planétaire, il touche tout le monde. Preuve de cela, côté vouzémoi, les cours censés livrer les arcanes de cette pratique se multiplient. En France, « Je veux être photographe! », site leader en la matière, fait le plein de 700 inscrits par mois. La raison? Les responsables du site évoquent les réseaux sociaux et leur terrible pouvoir de contamination visuelle. Cette puissance, chacun veut pouvoir l’approcher, que ce soit avec un réflexe ou… un simple portable. Conscient de cela, « Je veux être photographe! » propose même des cours d’iphotographie qui permettent en deux heures de jouer avec les cadrages ou d’apprivoiser la lumière. Ce succès de l’image se mesure aussi par l’incursion de la photographie au sein de l’art contemporain. La cote des photographes n’en finit pas de grimper. A tel point que des formules alternatives voient le jour. Ainsi de YellowKorner, imaginé par Alexandre de Metz et Paul-Antoine Briat. Ces nouveaux espaces qui essaiment de par le monde -quelque 50 boutiques jusqu’ici- sont nés d’une frustration: celle qu’éprouvaient les deux fondateurs devant les prix toujours plus élevés des photographies qu’ils rêvaient de s’offrir. Leur solution? Un concept de tirages photographiques de qualité vendus à des prix démocratiques qui se tient à égale distance du vulgaire poster et de la galerie inabordable. Le tout pour des prix allant grosso modo de 59 à 400 euros. Dans la foulée de cet engouement, Bruxelles s’attend d’ici peu à l’inauguration d’un nouveau musée de la photographie, non loin du Wiels, initié par Astrid Ullens, dont la collection recèle de véritables perles de la photographie américaine de l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui. C’est dans ce contexte effervescent que Fotofever, une foire dont la première édition s’est tenue à Paris, débarque à Bruxelles de façon révélatrice. La Belgique étant un eldorado du collectionneur, l’événement entend bien appâter le chaland avec 5000 m² d’exposition, un programme de rencontres-discussions, l’attribution d’un prix (fotoprize), la mise à l’honneur d’une collection privée (For Galila’s eyes only) ainsi que 60 galeries et éditeurs venus de l’Europe entière.
www.fotofeverartfair.com

L.H., K.D., J.F.Pl., L.D., N.C., N.A., M.V.

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