Ricky Gervais, présentateur punk: Anarchy during the Golden Globes!

Où les Chk Chk Chk jouent (quasi) unplugged, Ricky Gervais destroya les Golden Globes, Stevan Mena sort un film pas très Child Focus, et on se demande si la SF n’est pas en train de crever…

Un concert à emporter des Chk Chk Chk chez la Blogothèque, quoi de plus étonnant? Quoi de plus étonnant pour une machine de guerre dansante que de jouer la carte (quasi) unplugged, dans les rues de Paris devant les passants et à la terrasse des cafés plutôt que sur la scène d’un club, face à une foule électrisée? En imper plutôt qu’en mini-short, aussi… On laissera à l’appréciation de chacun de décréter si le panzer acid-funk américain s’en sort bien ou pas à l’exercice acoustique. On a de notre côté plutôt souri de la timidité flagrante des protagonistes, visiblement bien plus à l’aise sous influence psychotrope au moment de balancer le gros son à la foule survoltée des festivals que le matin, en société, une tasse de caoua à la main…

http://www.blogotheque.net/Chk-Chk-Chk

Polémique maousse à Hollywood suite à l’entreprise de destruction massive doublée d’un quasi-suicide professionnel de Ricky Gervais, particulièrement carnassier à la présentation des Golden Globe Awards (son imitation de la gâterie dégoûtée accordée par la toute nouvelle femme de Hugues Hefner à son mari en vertu des 60 ans qui les sépare nous a cassé 3 côtes de rire). Excusable, pas excusable, funny, not funny, fini en Amérique, à coup sûr dans le prochain Judd Apatow??? On laisse les médias spécialisés s’emporter, nous contentant d’un très gros fou rire…

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Golden-Globes-2011-Ricky-Gervais-entre-vengeance-personnelle-et-attaque-cinglante-est-il-alle-trop-loin-reactualisee/(gid)/2490871

Un psychopathe qui enlève des gosses, les enferme dans des lieux abandonnés et leur fait subir diverses horreurs… Ce n’est peut-être pas vraiment une proposition de sujet de loisir très appréciée en Belgique, pays plus que d’autres traumatisé par ce genre de carpulerie lue dans les journaux. C’est néanmoins le sujet de Bereavement, film d’horreur américain s’étant déjà ramassé une poignée de prix dans quelques festivals. Faut dire que le réalisateur Stevan Mena se réclame de Kubrick et Carpenter et ne se laisse donc pas du tout aller à l’horreur au second degré pour ados qui a quelque peu miné le cinéma de genre ces dernières années. Casting de gueules cassées (dont Michael Biehn, Kyle Reese dans le premier Terminator), ambiance lourde, sujet scabreux… Ca a tout pour plaire aux amateurs. Accessoirement, c’est aussi une préquel à Malevolence, autre expérience cinématographique crispante de 2003.

http://www.bereavementmovie.com/

La science-fiction est-elle en panne? Le genre littéraire, mourant? Aujourd’hui que nous vivons réellement les années qui ont le plus servi de décors aux classiques, que reste-t-il à inventer? De bonnes questions posées par la Barnes & Noble Review et reprises par Salon. Et puis, par nous, aussi…

http://www.salon.com/books/feature/2010/12/16/21st_century_science_fiction

Serge Coosemans

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