Dour J1: Thee Marvin Gays-Raketkanon, coups d’envoi

Thee Marvin Gays © Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Jeudi en début d’après-midi, les Marvin Gays et Raketkanon ont lancé le 25e festival de Dour. 22.000 personnes étaient déjà entrées au camping mercredi à 21h.

Jouer en festivals, c’est bien. Mais ne pas le faire devant trois pelés et quatre tondus imbibés, et plus si affinités, qui ne se souviendront ni de ton nom ni de ton concert (ah bon, on a vu ces mecs-là?), c’est encore mieux. Dans cet ordre d’idée, faire l’ouverture de Dour, soit être programmé à 13h20 le jeudi à La Petite Maison dans la prairie, à l’entrée du site, c’est plutôt un bon plan. Les gens tiennent normalement la niaque et ont la tête pas encore trop à l’envers. Puis ils étaient déjà 22.000 au camping sur le coup de 21h mercredi, et les arrivées ont été acceptées jusqu’à 3 h du mat.

Les Marvin Gays (pour la petite histoire, Marvin, le vrai, avait ajouté un e à son nom pour se différencier de son père et faire comme Sam Cooke) ne sont pas un groupe de covers qui fait dans la soul squette braguette sous les couleurs de l’arc en ciel. Les Marvin Gays sont le genre de band garage qui doit ouvrir pour les Black Lips ou encore White Fence. Tim Presley pour qui ils chaufferont le public lundi (pas de meilleur after pour le festival de Dour), à Tournai dans leur Watermoulin, avant de s’en aller enregistrer la première partie de leur nouvel album. Un mec d’une quarantaine d’années en mini jupe, un autre avec « papa » et « maman » écrits sur le dos au marqueur dans un coeur… Ou un troisième en habit royal avec une tête de faon. Il y a déjà une belle faune.

Elle est nombreuse devant les Flamands de Raketkanon qui partagent l’honneur du coup d’envoi avec les garagistes hennuyers. Premières sauvageries, premiers pogos. La boue de l’an dernier s’est transformée en poussière. Dour est prêt à la mordre.

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