Elle s’appelait Sarah

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Jouant sans fausse pudeur la carte du mélo, « Elle s’appelait Sarah » donne néanmoins une résonance particulière à la rafle du Vel d’Hiv de 1942, suite à laquelle plusieurs milliers de Juifs ont été déportés. Et le film est sans doute plus poignant que « La Rafle », qui elatait récemment les mêmes évènements.

Réalisateur versatile, voire disparate et très inégal (des Jolies choses à la série des Gomez & Tavarez en passant par U.V.), Gilles Paquet-Brenner a plutôt réussi son adaptation du roman de Tatiana de Rosnay. Une oeuvre mélodramatique sur fond de grande Histoire puisqu’il y est question de la rafle du Vel’ d’Hiv’ en 1942, des camps d’internement où furent parqués les juifs arrêtés par la police française en attendant leur envoi vers l’est et l’extermination, et de la survie d’une gamine parvenue à s’évader.

La toute jeune Mélusine Mayance incarne remarquablement l’enfant dont une femme d’aujourd’hui, jouée (admirablement) par Kristin Scott Thomas cherche à retrouver la trace. Certes, Elle s’appelait Sarah joue sans fausse pudeur la carte du mélo, des sentiments exaltés. Mais il le fait avec éloquence, et son évocation de certains événements historiques terribles est plus marquante que celle du récent La Rafle, inspiré des mêmes faits choquants.

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Elle s’appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner, avec Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance, Niels Arestrup. 1h51.

L.D.

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