Critique

Les carnets du bourlingueur

© RTBF
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Cela fait un moment, maintenant, que Philippe Lambillon s’impose aux téléspectateurs comme un festival d’été aux boutons adolescents. Une valeur sûre, mais qui pousserait sur un marronnier.

PROPOSÉ PAR PHILIPPE LAMBILLON
Ce mardi 10 juillet à 20H15 sur La Une.

Cela fait un moment, maintenant, que Philippe Lambillon s’impose aux téléspectateurs comme un festival d’été aux boutons adolescents. Une valeur sûre, mais qui pousserait sur un marronnier. En clair, on commence doucement à connaître la chanson, surtout quand elle se donne pour air les petits conseils survie de l’ami Philippe, prétextes de plus en plus flagrants à un goût poussé (et probablement plus sous-jacent au début de l’aventure) pour l’acting décalé et la gentille outrance. Parce que, à regarder le bourlingueur dormir, dans sa tente, avec pour intrus un varan croqueur de grenouilles et deux serpents kilométriques, on comprend que les trucs et astuces des débuts ont bel et bien laissé place aux purs gags burlesques. On y prend toujours plaisir, mais l’effet de surprise est à l’hospice depuis plusieurs années. En revanche, Philippe Lambillon a encore le chic pour dénicher des morceaux de documentaires choc. C’est encore le cas ici, avec cette virée aux portes du Triangle d’Or, là où la drogue, notamment dans un village pris d’assaut par de jeunes touristes occidentaux, continue à faire des ravages. A Vang Vieng, au Laos, un nombre incalculable d’étudiants en fin d’études se retrouvent pour expurger, avant l’entrée dans la vie active, leur intense besoin de décadence. A leurs risques et périls…

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