Backstage – Pierre qui roule

HUMOUR | Juin 1960. Deux ados de 17 ans se croisent sur le quai de la gare de Dartford, dans la banlieue de Londres. Le premier s’appelle Michael Philip Jagger et est le fier rejeton d’un professeur d’histoire et d’éducation physique.

Backstage – Pierre qui roule, de James et Boris Mirroir, éditions Fluide Glacial. ***

HUMOUR | Juin 1960. Deux ados de 17 ans se croisent sur le quai de la gare de Dartford, dans la banlieue de Londres. Le premier s’appelle Michael Philip Jagger et est le fier rejeton d’un professeur d’histoire et d’éducation physique. Le second, Keith Richards, un fils d’ouvriers. Jagger, qui a développé une véritable passion pour le rhythm and blues, tient une poignée de disques sous le bras. Ce qui incite Richards à amorcer la conversation. Tout les oppose, et pourtant leur amour de la musique va sceller leur destin. La naissance des Rolling Stones n’est pas loin…

Dans sa préface exaltée à l’album, Gilles Verlant s’emballe: « Plus besoin de biographie des Stones. Tout est là: tournez la page, vous y êtes. » On n’ira pas jusque là… Reste que cette suite de gags en 6 cases, truffés de références à même de ravir le fan de base, croque avec un humour réjouissant les galères et autres errances qui accompagnent souvent les débuts dans un groupe -en 1959, Jagger forme Little Boy Blue & The Blue Boys (…), un épisode largement moqué ici par James et Boris Mirroir. Dommage, toutefois, que les auteurs ne maîtrisent qu’avec un bonheur fort inégal l’art de la caricature (une opposition forcée entre les 2 milieux dont sont issus Jagger et Richards) et le comique de répétition (la blague du pudding de la mère de Mick passe la 1re fois, lasse déjà la 2e, agace la 3e…).

N.C.

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