Critique | Musique

Sébastien Tellier – My God Is Blue

ÉLECTRO MYSTIQUE | Peut-on faire un album de délire mystique qui ressemble à du délire mystique en dénonçant le délire mystique? C’est la question à cinq sous d’eau bénite, portant sur le quatrième disque de Tellier.

SÉBASTIEN TELLIER, MY GOD IS BLUE, DISTRIBUÉ PAR PIAS. **

ÉLECTRO MYSTIQUE | Peut-on faire un album de délire mystique qui ressemble à du délire mystique en dénonçant le délire mystique? C’est la question à cinq sous d’eau bénite, portant sur un quatrième disque où Tellier (lire également le Focus du 11 mai) tente de moderniser Enigma et Saint-Preux, entre synthés hallucinés et cordes impétueuses, avec une pointe de Christophe pour l’amour orgiaque de la bleuette. Le pari esthétique s’avère d’autant plus étroit que les textes et la topographie générale de l’affaire ne permettent pas forcément de le distinguer d’un véritable acte de communion sectaire. Si on sait, un peu comme nous, que tout cela « c’est une sirène (qui) s’adresse aux aventuriers, à ceux qui n’ont pas peur de monter sur un bateau et de se perdre dans le Pacifique » (déclaration récente de Tellier à Libération), on peut aussi se demander si le nouveau Raël n’a pas débarqué pour sauver nos âmes impies. Presque.

Ph.C.

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