Critique

Lollipop Chainsaw: Barbie au pays des morts-vivants

© Warner Interactive
Michi-Hiro Tamaï Journaliste multimédia

ACTION | Lollipop Chainsaw marie l’impossible, soit Barbie au pays des morts-vivants ou encore Sailor Moon en version boucherie glauque. Le résultat visuel est absolument incroyable.

LOLLIPOP CHAINSAW, JEU D’ACTION ÉDITÉ PAR WARNER INTERACTIVE ET DÉVELOPPÉ PAR GRASSHOPPER MANUFACTURE INC, ÂGE 18+, DISPONIBLE SUR PLAYSTATION 3 ET XBOX 360. ***

On s’était réjoui de l’adaptation scénaristique très libre du Zombie de Romero par James Gunn dans L’Armée des morts en 2004. Spécialiste zombie et Troma (le frappadingue Tromeo and Juliet), cette plume habituée à travailler dans le cinéma de genre glisse vers les joysticks. Pas n’importe lesquels puisqu’elle se met au service de Suda « 51 » (dites « Goichi » en japonais), figure trash et culte du jeu vidéo célébrée pour No More Heroes et Killer 7. Chapeauté par un producteur US aux bras bardés de tatouages, Lollipop Chainsaw et son équipe nippone marient donc l’impossible. Soit Barbie au pays des morts-vivants. Ou encore Sailor Moon en version boucherie glauque. Le résultat visuel est absolument incroyable.

Malgré une modélisation low cost, on reste bouche bée devant ces gerbes d’arcs-en-ciel sucrés jaillissant au milieu d’un ballet de membres découpés à la tronçonneuse par une pom-pom girl chasseuse de zombie et… sorcière! Si on pouvait craindre que Grasshoper se retranche derrière ce gimmick sexy à tout point de vue, le beat them all aux relents de teen movie trash déploie une nomenclature qui claque. Prétexte parfait à divers coups aériens et acrobatiques, le statut de cheerleader de Juliet Starling l’amène à casser du zombie au fil d’un système de combos instinctif. On commence avec un saut pour enchaîner avec un des trois coups de base à la tronçonneuse ou au pompon. La sauce sanguinolente prend immédiatement d’autant que les adversaires s’éliminent plus facilement si on commence par les assommer au poing pour les terminer à la tronçonneuse. Malgré un level design attendu traversé de boss parfois retors et quelques QTE franchement bateau, Lollipop se savoure comme un plaisir coupable.

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