Critique | Musique

Zaz: Recto-Verso

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

Le premier disque de Zaz trouvait un bout de gouaille rafraîchissant la chanson, même si certains maniérismes pouvaient (déjà) lasser. Deux millions d’albums plus tard (…), super-Zaz amplifie davantage ses défauts que ses qualités, comme si tout devait tourner au superlatif.

Le premier disque de Zaz trouvait un bout de gouaille rafraîchissant la chanson, même si certains maniérismes pouvaient (déjà) lasser. Deux millions d’albums plus tard (…), super-Zaz amplifie davantage ses défauts que ses qualités, comme si tout devait tourner au superlatif. La pochette est hideuse -on dirait Céline Dion jeune tombée dans des pots de couleur- et la plupart des textes souffrent d’une écriture poético-niaise (Si, La lessive, Toujours). Les tics jazzy-manouches sans l’ironie d’un Thomas Dutronc fatiguent (Oublie Loulou, Laissez-moi), comme la sensation de trop: de chansons (17!), de bonnes intentions, de sons mille fois entendus. Trop de fric aussi sans doute. Dommage pour la voix qui, dans la simplicité, opère avec charme (Nous debout).

DISTRIBUÉ PAR SONY MUSIC. EN CONCERT LE 29/06 À COULEUR CAFÉ WWW.COULEURCAFE.BE

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