Un label offre les CD de son catalogue aux prisonniers américains

John Dwyer © Kari Walter
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Castle Face, le label de John Dwyer qui héberge Ty Segall et White Fence, a annoncé qu’il offrirait les CD de son catalogue aux prisonniers qui en feraient la demande. Jailhouse rock…

Parce que « l’incarcération de masse est la meilleure solution de systèmes corrompus à l’ensemble des problèmes sociaux qui accablent les pauvres, les exclus et les marginalisés », le collectif Ascetic House décidait l’an dernier de faire un geste pour les prisonniers américains et d’envoyer pour pas un rond cassettes et zines dans les geôles étatsuniennes. L’initiative a inspiré le label (co)dirigé par John Dwyer (Thee Oh Sees). Castle Face Records annonçait ainsi il y a quelques semaines qu’il offrirait les CD de son catalogue (dans lequel on retrouve aussi Ty Segall ou White Fence) aux prisonniers de ce cher Oncle Sam qui en feraient la demande. Plus de deux millions de personnes sont à l’heure actuelle enfermées aux Etats-Unis.

Le monde de la musique entretient depuis longtemps des relations privilégiées avec la taule. Des Sex Pistols (1976) à Metallica (2003) en passant plus près de chez nous par… Kris Dane, nombre d’artistes se sont produits en prison. Depuis 2012, le centre pénitentiaire d’Aix-Luynes accueille même derrière les barreaux un festival de rap. Mais le plus célèbre concert en zonzon de l’histoire est évidemment celui de Johnny Cash à Folsom. Le Man in black y a même interprété une chanson (Greystone Chapel) écrite par l’un des prisonniers. Un homme, Glen Sherley, qu’il aidera à enregistrer un album et dont il paiera les funérailles après son suicide.

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Au début du XXe siècle déjà, des groupes de détenus jouaient dans les prisons américaines. Durant les années 30, une radio texane diffusait d’ailleurs une émission intitulée Thirty Minutes Behind The Walls mettant à l’honneur la musique en prison. Jailhouse rock…

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