Two Gallants à Dour: pulk fiction…

© Noah Dodson

Ca faisait un petit bout de temps – quatre ans en ce qui concerne les disques, un peu moins si on parle concerts – qu’on était sans nouvelle des Two Gallants.

« On a passé le mois dernier enfermés dans l’isolement et l’obscurité. A écrire de nouveaux morceaux, à retravailler de vieux titres, à réarranger quelques chansons des autres. Maintenant, nous avons juste deux jours avant de quitter la maison ensemble pour la première fois depuis trois ans« , commentaient les deux lascars le 15 juin dernier en annonçant leur tournée.

Une guitare, une batterie. Et de temps en temps le luxe: un harmonica. Il n’en faut pas plus à Adam Stephens, qui a sorti l’an dernier un album solo au titre remarquable, We Live on Cliffs (un clin d’oeil à Lee Van Cleef pour ceux qui ont du mal), et Tyson Vogel pour transformer, vendredi après-midi le Club Circuit Marquee en petit coin d’Amérique. Les trentenaires (ou presque) viennent de Californie mais loin du bling bling, ils balancent des contines du Sud, racontent les Etats-Unis profonds, l’alcoolisme, les fiancées qui s’enfuient… Leur musique, les Two Gallants la qualifient de pulk. Un croisement entre le punk et le folk. Les White Stripes qui reprendraient Dylan? Dylan qui reprendrait les White Stripes? Mouais… Dans certains textes de ces mecs qui ont piqué leur nom à une nouvelle du poète et écrivain irlandais James Joyce, il y a en tout cas pas mal de Johnny Cash. On va éviter de s’étendre sur le nouveau morceau qu’on a découvert à Dour (dans le doute, abstiens-toi) mais l’excité Las Cruices Jail claque aussi fort qu’hier. Vogel s’excite toujours autant sur sa batterie. La voix de Stephens a toujours autant de tripes. C’est fiévreux, exalté, rocailleux… Sans se mouiller sur la date de sortie de leur quatrième album, les Deux Braves sont de retour sur le champ de bataille et on ne va pas s’en plaindre…

J.B.

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