Soirée Plastic: 3 raisons de ne pas passer à côté

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Bruxelles la nuit? Même pas mort! Notamment grâce aux soirées Plastic, qui après le White Hotel, l’église Gesu et les brasseries Bellevue, investissent vendredi soir le Marivaux. Entre fête et sortie arty.

Le concept. Il fut un temps où la vie nocturne bruxelloise tenait de la récréation provinciale. Une blague par rapport au bouillonnement berlinois ou l’agitation londonienne. Si la capitale a repris à un moment des couleurs, c’est en partie grâce à des événements comme la Plastic. Lancé en 2007, le concept s’est directement voulu ambitieux. De la fête, oui, de l’événementiel certes, mais avec la volonté de mélanger les genres. Une bamboche qui mêlerait DJ, performances, expositions, arts digitaux, photographie, concerts… Alternatif et curieux.

Le lieu. Les Plastic ont toujours fait fort pour trouver des lieux à forte identité. Des endroits qui participaient à la fête autant qu’ils l’accueillaient. Le White Hotel, l’église Gesu désaffectée, les ancienne brasseries Bellevue… Cette fois-ci, c’est dans l’ancien cinéma Marivaux, boulevard Adolphe Max, que l’événement prendra racine. Soit, en plein coeur de la ville, un de ses derniers lieux bruts de décoffrage, décor urbain au cachet assez unique.

La progra. Un soirée pluridisciplinaires? Multimédias? Dans le genre, beaucoup s’y sont essayés, mais peu ont réussi à trouver la bonne formule. Une question de dosage entre les différents ingrédients, certainement. Les soirées Plastic sont passées maîtres en la matière, assez alternatives que pour sortir du ronron, sans tomber pour autant dans l’abscons. Si l’on devait choisir un must par branche, cela donnerait par exemple ceci:

DJ
DJ Koze. L’Allemand est incontestablement la tête d’affiche de la nuit. Stefan Kozalla, de son vrai nom, sait y faire quand il s’agit de balancer une house trois étoiles, irrésistiblement dansante, toujours bien sentie.

Live
Slow Magic. Sur scène, l’Américain a l’habitude de se cacher derrière un masque d’animal coloré. Une touche de mystère en plus pour accompagner son électropop rêveuse, trip aux ambiances pastel que devraient adorer les amateurs de chill wave.

Installation
Denis Meyers. Pion essentiel du street art bruxellois, et bien plus encore, Denis Meyers sera de la partie. Curieux de voir comment il investira les murs du Marivaux.

Performance
Il se définit comme le parfait « underground art nerd ». Connu pour ses travaux en tant que graphiste (An Pierlé, Sandrina Fasoli…), Jean-Baptiste Biche aime également se lancer dans des performances inclassables, déjantées. Pour la Plastic, il la jouera performance vidéo avec le concours de Paul Marique.

Mapping
Dans la salle principale, la « cabane à rêves » des Twodesigners, à laquelle Los Hermanos devrait amener sa touche.

Plastic, le 07/12, au Marivaux, 98, bd Adolphe Max, 1000 Bruxelles. www.plasticbrussels.com

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