Pukkelpop J1: Mikal Cronin, Allah-Las… californian vibes

Allah-Las © Noah Dodson
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le bassiste de Ty Segall, les potes de Nick Waterhouse… Le Pukkelpop vit à l’heure californienne.

Le Club a toujours été l’une des scènes les plus intéressantes du Pukkelpop. Et tandis que le festival limbourgeois poursuit sa mainstreamisation, collectionne les groupes insignifiants pour ados boutonneux, il est devenu un véritable refuge. Ce jeudi, jour d’ouverture de cette 28e édition (le festival est né en 1985 mais a été annulé en 89 suite aux forfaits des Pogues et des Sugarcubes), c’est de son côté qu’il faut aller chercher le bon son.

Son CV parle pour lui. Mikal Cronin est le bassiste de Ty Segall, dont il est accompagné de la batteuse, Emily Rose Epstein, et avec qui il s’amusait déjà au sein des Epsilons et des Traditional Fools. Enregistré avec Eric Bauer, dans sa Bauer Mansion, à San Francisco, MCII ne tient pas les belles promesses de son premier album, mais sa bande de chevelus balance sévère. Oscille entre grunge, pop (c’est surtout dû à la voix) et rock de slacker à la Lemonheads… (I’m in a tricky) Situation. (I Don’t Want) Apathy… Le Californien marque des points.

C’est aussi le cas des Allah-Las. Quatre Angelenos, produits par Nick Waterhouse, qui n’ont guère envie de dissimuler leur amour pour Love, les Byrds et les Zombies (les photos d’Allah-Las). Il ne se passe pas grand-chose mais on s’y croirait. La machine à voyager dans le temps tape droit dans les sixties. Longue vie au rétro rock.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content