Critique | Musique

Nick Cave & the Bad Seeds – rééditions

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

ROCK | EMI réédite en Collectors Editions -avec bonus- les trois derniers albums en date de Cave et de ses Bad Seeds qui perdent Blixa Bargeld après la sortie de Nocturama en février 2003.

NICK CAVE & THE BAD SEEDS, NOCTURAMA ***, ABATTOIR BLUES/THE LYRE OF ORPHEUS ***, DIG!!! LAZARUS, DIG!!! ***. DISTRIBUÉ PAR EMI.

ROCK | EMI réédite en Collectors Editions -avec bonus- les trois derniers albums en date de Cave et de ses Bad Seeds qui perdent Blixa Bargeld après la sortie de Nocturama en février 2003. Le disque est dominé par des ballades inhabituellement douces, l’Australopithèque instillant de noirs romantismes sur des chansons qui en deviennent pratiquement vertueuses. Le succès ni critique ni commercial de cette dilettante nocturne est prestement effacé et même pilonné par le double Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus sorti en septembre 2004. Le premier des deux disques est carnivore, poussé par un désir dantesque de faire gonfler ses artères rock jusqu’à l’extase, le second sonne moins cruellement binaire mais tout aussi fiévreux dans ses épanchements, les choeurs gospelisant une musique aux vertus proches du sacré. Terme qui peut aussi (partiellement) définir Dig!!! Lazarus, Dig!!!: au printemps 2008, ce dernier album des Bad Seeds avec Mick Harvey amène la veille histoire biblique de Lazare -sortant de son tombeau- dans le New York contemporain. Le NME a parlé d’« apocalypse gothique psycho-sexuelle » et les fans ont -logiquement- adoré.

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