Les bonnes excuses des Pachanga Boys

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Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Un Allemand (Superpitcher) et un Mexicain (Rebolledo) sont dans un bateau. Au programme: gros roulis house pince sans-rire, sur lame de fond disco hédoniste. À danser sans modération ce vendredi, au Libertine/Supersport.

Après un passage remarqué aux 10 Days Off de Gand l’été dernier, les Pachanga Boys seront l’attraction principale de la prochaine soirée du Libertine/Supersport, ce vendredi 9 novembre. Petite discussion express avec Rebolledo, avant la sortie de leur premier album, We Are Really Sorry. Pas de quoi…

Commençons par le début: comment vous êtes-vous rencontrés?

Avant toute chose, il n’y avait rien de planifié. On s’est rencontré au Mexique, lors d’une soirée. Aksel (NdR: Schaufler, alias Superpitcher) était l’invité du club dans lequel j’étais résident (NdR: le Santanera, à Playa Del Carmen, station balnéraire branchée de la côte Est mexicaine). On s’est directement bien marrés à deux. Du coup, on est restés en contact, en se croisant régulièrement, lui quand il venait jouer au Mexique, moi quand j’étais de passage en Europe. Au fil du temps, on est devenus vraiment potes. Un jour, j’étais en Allemagne, Aksel m’a proposé de venir chanter sur un de ses tracks. C’était juste pour le fun à la base. Mais le résultat était pas mal, ça nous plaisait à tous les deux. On s’est pris au jeu…

Un duo entre un Mexicain à barbe et un austère Allemand de Cologne. Qu’est-ce qui fait que cela a cliqué?

Ah ça, c’est difficile à dire. On a certainement le même sens de l’humour: cela aide. On aime bien le sarcasme, l’humour un peu acide (rires). On a fait un premier titre Fiesta Forever, qui s’est retrouvé sur la compilation Total 10 de Kompakt, en 2009. A nouveau, il n’y avait rien de prémédité. C’était une blague. On a vraiment fait ça pour se marrer.

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Une idée de l’endroit où le jouer?

C’est devenu plus sérieux avec des titres comme Time. Aujourd’hui, il y a carrément un album. Concrètement, comment fonctionnez-vous?

C’est très différent d’un morceau à l’autre. Il n’y a pas de règles. Cela peut démarrer par une idée de titre, ou l’un de nous peut avoir un sujet bien déterminé en tête, ou un rythme… On ne s’est jamais assis autour d’une table pour réfléchir à une méthode bien précise. Pendant trois ans, on a accumulé la matière pour aboutir à un truc plus ou moins cohérent. Après, je serais bien embêté de décrire précisément l’album. C’est dance, oui, mais tous les titres ne sont pas dansants. Il y a de l’électronique, c’est vrai, mais aussi plein de choses très organiques, plein d’instruments différents: des percussions, des guitares, des basses…

Chez soi, à la maison, est une bonne option. Ou en bagnole, sur l’autoroute. En club aussi évidemment, mais plutôt dans un endroit cosy, intime, pas trop grand.

L’album s’intitule We Are Really Sorry

Oui, on préfère s’excuser à l’avance. On ne sait pas encore trop de quoi. Mais au cas où… (rires)

La dernière grosse connerie pour laquelle vous avez dû vous excuser?

Oh, euh… un jour, j’ai emprunté une grosse somme d’argent. Je l’ai pariée. J’ai tout perdu!… Pour le coup, j’étais en effet un peu désolé (rires).

Les musiques de votre label Hippie Dance ne sortent toujours qu’en vinyle?

Pour les maxis, on a pris en effet le pli de les sortir en vinyles, en édition limitée, genre 300 exemplaires maximum, avant de les lâcher sur les plateformes digitales quelques semaines plus tard. Le vinyle reste notre support préféré, celui avec lequel on joue principalement. On trouvait ça cool de continuer à le mettre en avant. Cela étant dit, pour l’album, les choses sont un peu différentes. C’est un autre format, un autre enjeu. Du coup, il sort aussi bien en digital, qu’en CD et vinyle.

Les Pachanga Boys seront au Libertine/Supersport, ce vendredi 9 novembre (avec également Sam Sparro, Horse Meat Disco, Rick Shiver…). La soirée se déroulera au Ciné Mirano, 1210 Bruxelles.

Pachanga Boys, We Are Really Sorry, Hippie Dance/Kompakt. Sortie le 19/11.

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