Le Mirano, mythique discothèque bruxelloise, rouvrira fin septembre

FocusVif.be Rédaction en ligne

La discothèque « Le Mirano », située chaussée de Louvain à Saint-Josse-ten-Noode, rouvrira ses portes à la fin septembre, après deux ans de travaux, ont annoncé mardi son club manager, Tanguy Dimanche, et son directeur, Behrad Hatefi.

La rénovation, réalisée main dans la main avec le département régional des Monuments et Sites, vise à rendre à ce lieu inscrit sur la liste de sauvegarde depuis mars 1997 le lustre du cinéma des années ’30. Le clubbing demeurera au coeur de la programmation, mais celle-ci s’ouvrira aussi aux événements culturels.

Le cinéma Ciné Mirano, qui avait ouvert ses portes en 1934, en lieu et place d’un plus modeste café-concert, a tiré le rideau en 1978. Il a été transformé en discothèque dès 1981.

Tanguy Dimanche et Behrad Hatefi ont tous deux connu plusieurs directions en tant que simples employés avant de prendre la tête du management sous la coupe du groupe Art Blanc, qui compte déjà à son actif de nombreux établissements Horeca à Bruxelles et en Wallonie, parmi lesquels le restaurant Les Brasseries Georges, la discothèque Spirito ou encore la salle événementielle Quay 01.

Le bâtiment du Mirano a été racheté fin juin 2017. Après deux semaines d’exploitation dans la perspective de maintenir le lieu ouvert tout en réalisant de petits travaux, décision a finalement été prise de lancer un chantier d’envergure. Des codes couleurs doré/noir jusqu’au choix des matériaux comme le travertin (pierre calcaire) ou les lambris, en passant par les moulures et les néons de l’enseigne, tout est restauré à l’identique pour rendre son cachet à l’ancien cinéma.

Behrad Hatefi et Tanguy Dimanche
Behrad Hatefi et Tanguy Dimanche© BELGA PHOTO OPHELIE DELAROUZEE

La piste de danse tournante a été délestée de son moteur de manège forain pour un système modernisé. Agrandie et parée d’un rideau doré similaire à celui qui dévoilait l’écran de cinéma, la scène accueillera le public de clubbing le week-end, mais aussi du théâtre, des spectacles de danse contemporaine ou encore des concerts en dehors de ces heures. La nouvelle structure lumières a constitué le plus grand défi du chantier, car elle a nécessité de solidifier l’ensemble du toit. Le son a également été entièrement repensé pour satisfaire au mieux aux différents types de musique et d’événements.

Une isolation acoustique a été posée sur l’ensemble du toit et sur les murs mitoyens afin de favoriser une bonne cohabitation avec les riverains du quartier. Le bâtiment est entièrement remis aux normes de sécurité.

Côté programmation, la discothèque sera au moins ouverte deux soirs par semaine, orchestrés dans un style électro le vendredi et urbain le samedi par deux directeurs artistiques différents.

« Au niveau du clubbing, on a envie de surprendre les gens, de leur faire découvrir de nouveaux artistes », ambitionne Tanguy Dimanche. Behrad Hatefi précise également vouloir « s’ouvrir à la culture avec des vernissages, des expositions photo, des spectacles, etc. La modularité de l’espace nous permettra de développer notre offre. Art Blanc travaille aussi beaucoup en corporate. »

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