Jammer avec les Who, Black Sabbath, Slash… c’est possible (mais c’est bonbon)

Howard Leese, guitariste de Bad Company et Heart, a fait partie des "profs" du Rock'n'Roll Fantasy Camp. © REUTERS/David McNew
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Depuis 1997, les Rock’n’Roll Fantasy Camp proposent des stages de musique en compagnie de rock stars, concerts et enregistrements à la clé. Badass mais coûteux.

Roger Daltrey. Slash. Cheap Trick. Gene Simmons. Joe Perry. Tommy Lee. Blue Oyster Cult. Bill Ward. La liste des rock stars ayant donné (ou allant donner) un peu de leur temps au Rock’n’Roll Fantasy Camp est aussi longue que souvent impressionnante. Principe du jeu: pour une durée allant d’un jour à une semaine, les camps mettent à disposition autant de rock stars que de conseillers qui accompagneront les élèves dans la composition d’un nouveau morceau avant de le jouer sur scène. Le tout à Las Vegas, bien sûr.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Comme le Rock Camp vend du rêve, on en parle vite partout: les Simpson, la série Bones, le Saturday Night Live ou Ellen Degeneres l’ont plus ou moins directement intégré à leur programme. La chaîne VH1 a même tourné deux saisons d’une série centrée sur l' »école » fondée par David Fishof. L’entreprise est hautement lucrative: de 3500 à 6000$ l’inscription, en moyenne. Et si elle peut avoir des airs de cimetière pour rock stars défraîchies quand on regarde de plus près la liste de ses collaborateurs, on ne peut s’empêcher d’y voir une forme honnête d’altruisme dans le chef de certains d’entre eux, Roger Daltrey en tête. La voix des Who, qui reverse la quasi-intégralité de ce qu’il y gagne, témoignait ainsi récemment à Forbes: « Le camp aide à récolter de l’argent pour l’association Teen Cancer America. Je m’y sens incroyablement confortable. Certains me disent ‘pourquoi fais-tu ça, c’est une arnaque!’ Mais ça ne l’est pas! On y rencontre des vrais gens, avec de vrais rêves. Ce ne sont peut-être que leurs fantasmes, mais ça n’a pas d’importance. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

La bonne idée, c’est que chaque « stage » permet à ses participants, dont la moyenne d’âge varie de 35 à 55 ans, de composer un morceau original et de l’enregistrer et jouer sur la scène de la House of Blues en bout de semaine. Pour un résultat forcément très peu… constant. « On va dire que [les participants] ont des degrés très variables de talent, continue Roger Daltrey. Ils prennent du bon temps, se marrent. C’est ça le principe: s’amuser. »

Qui a dit les rêves n’avaient pas de prix? Ils en ont un, et s’ils impliquent Cheap Trick, ils se réalisent du 5 au 8 mars prochain…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content