Dour new-look…

Si pour ou contre leur gré, Werchter, Couleur Café et le Pukkelpop parlent avec plus ou moins d’insistance de déménagement, le festival de Dour se sent bien aux pieds de ses terrils. Et il n’a pas l’air près d’en bouger.

Cette année, les organisateurs ont repensé leur site. La Red Frequency a disparu mais les quelque 200 groupes à l’affiche de sa 23e édition sont répartis sur sept scènes contre six l’an dernier. La Balzaal abrite de jeudi à dimanche matin la drum’n’bass, le dubstep, l’électro et la techno. La Cannibal Stage, elle, effectue son retour et sera bercée de vendredi à dimanche soir par le métal, le hardcore et autres délicatesses. Born from pain, les vétérans d’Agnostic Front emmenés par Roger Miret, Madball, le band de son petit frère Freddy Cricien, Life of agony, Anthrax et Le Bal des enragés composé de musiciens venus de la scène alternative française (Tagada Jones, Parabellum, L’Esprit du clan, Black Bomb A) se chargeant de muscler le week-end.

« En période de crise, la ceinture serrée, le festivalier cherche des valeurs refuges. Il prend moins de risques. L’amateur de métal va au Graspop (NDLR: + 700 personnes par jour en 2010) et le fan d’électro se dirige vers Tomorrowland« , déclarait l’an dernier Alex Stevens, conscient d’avoir été un peu boudé par les amateurs de rock dur. Le Woodstock belge a donc veillé à occuper tous les terrains et à penser ses scènes de manière plus thématiques. Le Budos Band joue avant Charles Bradley. Flying Lotus avant Gaslamp Killer…Un moyen de venir titiller les festivals spécialisés et d’attirer l’attention des fans de genre. Et comme Dour propose la plus belle affiche, même si ce n’est pas nécessairement sa meilleure, de notre été festivalier…

J.B.

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