Critique | Musique

Dirty Three – Toward the Low Sun

ROCK | Le post-rock n’est pas mort. Et à écouter les Dirty Three, ce Furnace Skies, rêche et abrupt, qui ouvre Toward the Low Sun, comme l’accalmie qui suit au piano, il est même plus vivant que jamais.

DIRTY THREE, TOWARD THE LOW SUN, DISTRIBUÉ PAR BELLA UNION/V2. ****
LE 06/06 À L’AB.

ROCK | Le post-rock n’est pas mort. Et à écouter les Dirty Three, ce Furnace Skies, rêche et abrupt, qui ouvre Toward the Low Sun, comme l’accalmie qui suit au piano, il est même plus vivant que jamais. Un violon (celui de Warren Ellis, lire le Focus du 13 avril), une guitare, une batterie et de l’audace. Il n’en faut pas beaucoup plus pour mettre en boîte un terrible disque. Quelque part entre rock, art jazz et avant-garde, Toward the Low Sun est le genre d’album qui aime faire travailler notre oreille et notre imagination. Nous emmener en promenade et nous perdre en chemin. Il n’y a plus de Cat Power pour pousser la chansonnette. Mick Turner se met au clavier par-ci. On entend un harmonica par-là. Et on se contente de tendre les bras, achevé par ce That Was Was qui sonne comme le Cortez the Killer de Neil Young.

J.B.

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