Critique | Musique

Deutsche Elektronische Musik 2

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ÉLECTRO | Si le terme krautrock n’apparaît pas dans le titre de cette compilation, c’est bien de ça dont il s’agit souvent ici.

DIVERS, DEUTSCHE ELEKTRONISCHE MUSIK 2, DISTRIBUÉ PAR SOUL JAZZ. ***

ÉLECTRO | Si le terme krautrock, invention aussi maladroite (kraut veut dire chou) qu’à la mode dans la musique d’aujourd’hui, n’apparaît pas dans le titre de cette compilation, c’est bien de ça dont il s’agit souvent ici. De ces groupes allemands qui, dans les années 70, mélangèrent rock progressif, psychédélisme, improvisation et expérimentations électroniques. Deuxième fournée de la sélection concoctée par le label Soul Jazz, Deutsche Elektronische Musik 2 se promène du côté de chez Can, Neu, Faust mais surfe aussi sur la seconde vague « électronique » allemande: D.A.F. (le formidable Co Co Pino), Rolf Trostel, Asmus Tietchens… Au total, 27 titres enregistrés entre 71 et 83 peuplent ce double album aventureux, tantôt dansant, tantôt cosmique… Trippant.

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