Critique | Musique

Clinic – Free Reign

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ROCK | Il semble planer une putain de malédiction sur les groupes de Liverpool. Un peu comme si les Beatles, et allez, disons Echo and the Bunnymen, avaient jeté un sort à tous les musiciens de la ville.

CLINIC, FREE REIGN, DISTRIBUÉ PAR DOMINO. ****

LE 01/12 À L’ANCIENNE BELGIQUE AVEC DEERHOOF, DIIV ET WHY?; LE 02/12 AU KREUN (COURTRAI) AVEC BEAK, SWANS…

ROCK | Il semble planer une putain de malédiction sur les groupes de Liverpool. Un peu comme si les Beatles, et allez, disons Echo and the Bunnymen, avaient jeté un sort à tous les musiciens de la ville. Les condamnant pour l’éternité à rester aussi anonymes qu’une chambre d’hôpital de la Mersey. Comme celui des La’s, de The Coral et des Zutons, le cas Clinic mérite l’attention des plus grands spécialistes. Et ce malgré six albums de rock étranglé ciselés au scalpel. Sur le septième, Free Reign, mixé avec l’assistance de Daniel Lopatin (Oneohtrix Point Never), Ade Blackburn et ses collègues ne crachent pas leurs tripes de post-punks masqués déguisés en chirurgiens. Ils divaguent dans le coltard et le brouillard tels des patients sous antidouleurs à qui on a administré une dose de cheval. Groggy mais toujours aussi géniaux, flanqués de leurs synthés et orgues vintage, ils se piquent au kraut, au garage et autres musiques psychédéliques pendant 40 minutes d’une thérapie sous hypnose. Un trip irrésistible. Glacial et… clinique. A écouter d’urgence.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content